Il s'agit d'augmenter de 3,25 millions d'euros les crédits alloués à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), chargé de la recherche et de la surveillance industrielle.
Les territoires industriels sont face à des infrastructures vieillissantes et aux incidences du changement climatique. Outre l'usine Lubrizol, ma circonscription compte un grand nombre de sites potentiellement explosifs, qui, logiquement, sont situés en bordure de Seine alors que le fleuve va monter à cause du réchauffement climatique. Les citoyens s'inquiètent au quotidien du risque industriel et des conséquences de l'industrie sur leur santé. La moindre défaillance peut entraîner des catastrophes, voire des centaines de morts.
Il est temps de prendre davantage en compte cette question. Les événements de Lubrizol ont conduit à des annonces sur l'augmentation des inspections des sites industriels, mais qui n'ont pas été suivies des moyens nécessaires. Ces 3 millions contribueront à renforcer la surveillance et la recherche en amont.