Il s'agit de renforcer les moyens de l'Institut national de l'information géographique et forestière.
La stabilisation de ses effectifs revient à entériner les 95 suppressions de postes du dernier quinquennat ; or l'urgence écologique commande d'investir dans ces opérateurs de terrain. Je rappelle que l'IGN établit les cartographies des habitats naturels à protéger, réalise des prises de vue aériennes pour prévenir les risques d'inondation, opère un suivi de l'érosion côtière, autant de tâches primordiales et nécessaires.
La vision globale de l'ensemble des opérateurs aboutit au même constat : une stabilisation des effectifs après une véritable saignée. Compte tenu des défis qui sont devant nous, il serait irresponsable de ne pas remédier à cette situation. La rédaction de mon amendement a été reprise hier par la commission du développement durable.