Lors de la précédente législature, s'agissant de tous les opérateurs du ministère de la transition écologique, c'est toujours le discours de la mutualisation qui m'a été opposé. Or ce qui s'est passé, ce n'est pas une mutualisation, où l'on prend à l'un pour renforcer l'autre : c'est une baisse des moyens pour tous.
Je vous invite à lire les rapports dont j'ai fait état. Vous y verrez que nous y annoncions les catastrophes qui ne pouvaient pas manquer d'advenir. Par exemple, le directeur général de la prévention des risques nous a confié que de nombreux contrôles devaient être abandonnés faute de moyens : quelques semaines plus tard, c'était l'incendie de l'usine Lubrizol.
Par ailleurs, s'il n'est pas possible d'opérer des transferts de dépenses, arrêtons tout de suite nos travaux !
Tous les opérateurs dont nous parlons sont à l'os. S'ils pratiquent des prix élevés, c'est qu'ils sont contraints de se financer au-delà des dotations.