Monsieur le président, le constat est partagé : la météorologie est primordiale. Cela n'empêche pas de réfléchir au volume des effectifs des opérateurs de l'État. S'agissant de l'environnement, nous avons l'Ademe, le Cerema, le Citepa, Géorisques, l'IGN, l'Ineris, l'OFB, l'ONB et le CNPF ! Chacun a sans doute une utilité, mais ne faut-il pas, pour accroître leur efficacité, réfléchir à des synergies plutôt que réclamer en permanence des effectifs supplémentaires ? En France, les agents du secteur public occupent 21 % des emplois, contre 18 % en Belgique, 15 % en Espagne et 10 % en Allemagne, tous pays dont les préoccupations environnementales ne sont pas moindres que les nôtres. Une réflexion globale s'impose.