Il vise à augmenter les moyens de Météo-France, du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) et de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN). Ces opérateurs publics participent à l'anticipation du changement climatique et à l'adaptation à celui-ci.
Le changement climatique s'accélère. Ses effets sont de plus en plus concrets : épisodes caniculaires, violents orages, incendies dévastateurs. Depuis l'été dernier, les Français perçoivent clairement le fait que nous sommes entrés dans un nouveau régime climatique. Pourtant, les opérateurs publics en mesure de fournir une expertise en matière de prévision et d'adaptation au changement climatique souffrent d'une gestion comptable qui les prive de moyens. De 2014 à 2021, Météo-France a perdu 602 postes, l'IGN 254 et le Cerema 633.
Il faut mettre un terme à cette logique. Nous devons disposer d'une expertise publique opérationnelle, à l'heure où le changement climatique devient un enjeu de sûreté nationale. Nous proposons de rendre à ces trois organismes les moyens publics dont ils disposaient en 2014.