Je tiens à défendre cet amendement qui rétablit à sept ans la durée du mandat du Président de la République afin qu'il soit dit qu'un représentant de la tradition gaulliste se rappelle ces principes fondamentaux de 1958. Avec un mandat de sept ans, plus stable, nous n'en serions que plus forts sur la scène internationale. En outre, cet amendement aurait l'avantage considérable de dissocier l'élection présidentielle des élections législatives. En effet, nous sommes tous ici victimes de l'association de ces deux scrutins, due aux circonstances et un peu au hasard.