Les partenaires sociaux reprendront ensuite leur compétence, dans le cadre du paritarisme, et prolongeront cet élan, en s'appuyant sur une documentation que nous leur donnerons.
Si les premiers résultats en matière d'emploi sont là, ils ne sont malheureusement pas suffisants. Le taux de chômage, s'il est passé de 9,5 % à 7,3 %, reste élevé, alors que les tensions sont importantes en matière de recrutement. Cela doit nous inciter à actionner tous les leviers : pas seulement l'assurance chômage, mais aussi l'insertion par l'activité économique – le projet de loi de finances pour 2023, que vous devrez examiner en nouvelle lecture prévoit plus de 1,3 milliard d'euros pour financer celle-ci ; c'est 400 millions d'euros de plus qu'en 2018. Nous augmentons également les crédits destinés aux entreprises adaptées et aux Esat – établissements et services d'aide par le travail –, pour faciliter l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap.
Nous accompagnons également les plus jeunes, grâce au contrat d'engagement jeune, pour qu'ils trouvent la voie d'une formation qualifiante ou de l'emploi. Enfin, nous accompagnons les demandeurs d'emploi. Alors que les années précédentes, en moyenne, 600 000 d'entre eux avaient accès à une formation pendant leur période d'indemnisation, entre octobre 2021 et 2022, ce fut le cas de 1,6 million de demandeurs d'emploi. Nous continuerons ainsi, avec la certitude que nul n'est inemployable et que le chemin du plein emploi s'ouvre devant nous. Nous fournirons les moyens nécessaires et veillerons à ce que chacun soit accompagné de manière adaptée, notamment les bénéficiaires de minima sociaux que nous voulons accompagner plus fortement vers des emplois de qualité.