Ma question s'adresse à la fois à la ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances, et au ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse.
Le 25 novembre – vendredi – sera la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Le Président de la République a choisi de faire de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat, pour la seconde fois consécutive. La lutte contre les violences faites aux femmes est le premier pilier de cette grande cause.
Depuis 2017, cette lutte a fait l'objet d'un travail soutenu. Le Grenelle des violences conjugales a permis des avancées concrètes, comme l'augmentation de 80 % du nombre des places d'hébergement, le doublement du budget du ministère de l'égalité entre les femmes et les hommes, et, surtout, une meilleure formation des policiers et des gendarmes.
Toutefois, nous savons que les violences perpétrées sur les femmes ne se cantonnent pas à l'intimité des foyers. Elles sont présentes dans toutes les sphères de la société : dans le monde politique, dans la rue, dans le sport, au travail. Avec le développement des outils numériques, de nouvelles formes de violences sont apparues. Je pense évidemment aux cyberviolences. À la suite du confinement, e-enfance, l'association de protection des mineurs sur internet, a comptabilisé une hausse de 60 % des violences de cette nature.
Pour lutter efficacement contre toutes ces formes de violences, il est nécessaire que tous s'engagent – hommes comme femmes, de toutes les générations. Afin de les prévenir, nous devons éduquer chacune et chacun à développer une culture de l'égalité et de la non-violence, dès le plus jeune âge, à l'école. Comme le disait Nelson Mandela : « L'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. » Comment prévoyez-vous d'agir en ce sens ?