L'important est de trouver une rédaction qui impose une attache avec le territoire national pour les médecins qui interviennent dans le cadre de ces entreprises – lesquelles ne sont pas forcément installées en France. Cela permettrait d'éviter la délocalisation de l'interprétation, notamment en matière d'imagerie. On sait que des entreprises spécialisées embauchent des radiologues en Australie et les précarisent, ce qui menace à terme la profession.
Nous partageons le constat.
Tous les médecins présents sur le territoire national peuvent pratiquer la télémédecine, qu'ils exercent à l'hôpital, dans le secteur privé, voire qu'ils soient retraités – cela peut constituer une activité de complément. Mais il ne faut pas que cette télémédecine soit pratiquée par des médecins qui sont de « nulle part ».
La simple condition d'inscription au tableau de l'Ordre des médecins pourrait peut-être suffire pour régler le problème.