Je comprends cet amendement, qui tend à atteindre un taux global de 100 % de reconstitution du logement social dans le cadre des projets ANRU. On compte aujourd'hui 95 000 reconstitutions dans le cadre des NPRU, pour 114 000 démolitions. Les chiffres s'appréciant projet par projet ou convention par convention, il est toujours très difficile d'atteindre un taux de 100 %.
Cet amendement, qui tend à ce que les programmes de rénovation urbaine permettent au moins de maintenir le nombre de logements sociaux, et non pas d'en détruire alors que nous en manquons tant, est tout à fait pertinent. Toutefois, sur certains territoires, la reconstitution de 100 % de l'offre n'a pas de sens, tandis que, sur certains autres, il faudrait atteindre un taux de 125 % du fait de la demande et des besoins qui s'expriment. Les chiffres doivent donc être envisagés à l'échelle nationale. Sagesse.