Il s'agit d'augmenter les crédits dont bénéficie l'Anru, afin que la parole de l'État soit tenue.
Dans le cadre NPNRU, l'État avait annoncé 1 milliard d'euros supplémentaire. Or les versements constatés jusqu'à présent ou prévus pour 2023 sont de seulement 15 millions par an. À ce rythme-là, il restera 700 millions à décaisser pendant les trois dernières années. Je vois mal comment l'État va pouvoir honorer sa promesse auprès de l'Anru.
L'amendement propose d'affecter 30 millions supplémentaires à l'Anru en 2023. Elle pourrait ainsi débloquer davantage de financements au début des travaux engagés par les collectivités territoriales, ce qui permettrait de ne pas ralentir les programmes de rénovation urbaine et d'augmenter l'investissement public.