Il vise à supprimer l'alinéa 446 et donc à lever l'objectif d'atteindre 3 000 places en centre de rétention administrative.
Je l'ai déjà dit et je le répète : la rétention ne sert à rien. La seule difficulté que nous rencontrons est le manque de places d'accueil. Ce sont les associations qui le disent, lesquelles pallient les manquements de l'État, car toute personne résidant sur le territoire français doit avoir un hébergement – un toit sur la tête.
Nous préconisons donc de créer des places d'accueil plutôt que des places de rétention : il faut sortir de cette politique répressive et inhumaine. La France doit respecter ses propres valeurs de fraternité.