Il vise à supprimer l'alinéa 446 du rapport annexé, créé en commission grâce au travail de coconstruction des groupes Renaissance, Les Républicains et Rassemblement national, qui s'inscrivent tous trois dans une même logique hypersécuritaire de militarisation, alors que son échec est patent.
Pour notre part, comme je l'ai déjà dit, nous proposons au contraire de suivre les préconisations du Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi : s'attaquer aux raisons des exils et offrir plus d'humanité. Au lieu des 3 000 places supplémentaires en centre de rétention prévues, il faudrait créer des places d'accueil.
Nous aurions pu en discuter en séance publique, lors de l'examen des crédits de la mission "Immigration, asile et intégration" du projet de loi de finances pour 2023 mais la Première ministre en a décidé autrement, en dégainant le 49.3. C'est bien regrettable.