Vous noterez au passage quels sont ceux qui font des efforts pour le collectif.
Puisque nous sommes accusés de vouloir désarmer la police, je précise que ces amendements visent au contraire à permettre aux policiers de mieux tirer – c'est dire à quel point nous leur voulons du mal !
En pratique, d'après les chiffres fournis par les syndicats, les policiers sont très loin de suivre toutes les formations au tir prévues. L'entraînement traditionnel prévoit pourtant seulement trois séances de trente tirs par an, ce qui est déjà un chiffre assez risible – tirer à quelques mètres de distance sur une cible fixe ne prépare pas vraiment à gérer des refus d'obtempérer, à savoir utiliser son arme, ni à bien vivre avec les conséquences de l'usage qu'on en fait. Nous demandons donc que cette formation soit améliorée, car nous ne saurions nous satisfaire d'un si faible nombre de séances de tir, d'un taux de remplissage des créneaux aussi bas et de moyens d'entraînement aussi dérisoires.
Une formation renforcée serait en outre de nature à rassurer non seulement la police, mais aussi nos concitoyens : savoir que le détenteur d'une arme létale est capable de l'utiliser correctement, cela rassure, croyez-nous.