En une minute, pourrai-je convaincre nos collègues de la réalité de ce que certains analystes appellent de façon poétique « notre géographie cordiale », je veux parler des territoires dits d'outre-mer incluant la Guyane ? Lorsque nous parlions des drones, j'ai entendu une voix venant des bancs de la majorité s'exclamer : « On n'est pas en Amérique du Sud ! ». C'est ignorer que l'effet de l'action de l'État français va jusqu'en Amérique du Sud.
La réalité guyanaise est particulière en matière de sécurité, mais les territoires insulaires comme la Martinique rencontrent aussi d'énormes difficultés et font face à une montée de la violence, comme nous l'avons vu récemment. Nos difficultés sont dues à la circulation des armes et à la porosité de nos frontières. C'est pourquoi nous proposons que les services de l'État, en relation avec les élus locaux, développent absolument une coopération régionale sur ces questions de sécurité.