Nous devons penser différemment. Si vous jugez que les missions remplies par Frontex sont nécessaires, alors elles doivent être confiées à une agence qui respecte les principes fondamentaux auxquels nous croyons. L'officier aux droits fondamentaux est accusé de faire régner « une terreur de Khmer rouge dans l'agence ». On imagine l'ambiance au sein de Frontex si la personne censée veiller au respect des obligations en matière de droits fondamentaux a une telle réputation !
De toute évidence, des gages doivent être donnés sur le bon fonctionnement de Frontex avant d'aligner ses prérogatives sur celles de la police aux frontières.