Je conclus de ces avis défavorables que doter les forces de l'ordre de moyens extrêmement dangereux ne vous pose aucune difficulté. La refonte de la doctrine du maintien de l'ordre me paraît pourtant nécessaire au vu des catastrophes advenues et de l'état de tension dans lequel vous mettez le pays. Nous avions la possibilité immédiate d'interdire ce qui provoque le plus grand nombre de morts et de blessés, mais vous faites le choix de poursuivre dans cette escalade et dans cette violence.