Par cet amendement, nous voulons alerter au sujet des partenariats public-privé. La direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) a en effet engagé un certain nombre de partenariats avec des entreprises privées – c'est le cas sur la base aérienne de Nîmes-Garons – et nous voulons par cet amendement formuler une sorte de mise en garde, qui fait écho à ce qu'a dit la Cour des comptes en juillet 2022, lorsqu'elle a indiqué que ces partenariats pouvaient même mettre en danger l'entretien des appareils, ce qui est évidemment assez embêtant, d'autant que le bénéfice financier pour les pouvoirs publics est nul.
Cet amendement vise donc à condamner l'installation d'entreprises privées, de start-up innovantes, sur cette base, l'expérience étant édifiante sur ce que peuvent donner en matière de sécurité civile les partenariats entre le public et le privé.
J'ajoute qu'il s'agit là d'une problématique que nous n'avons jamais abordée, et nous ne pouvons guère être taxés de répéter ce que nous avons déjà dit.