Nous souhaitons inscrire dans le rapport annexé la nécessité de penser à la polyvalence de la flotte aérienne de la sécurité civile. À cet égard, les hélicoptères lourds bombardiers d'eau tels que les Super Puma sont des instruments efficaces pour lutter contre les départs de feu de forêt et de végétation. D'une taille plus réduite que les Dash ou que les Canadair, ces hélicoptères lourds sont de bons vecteurs pour les opérations initiales, ou pour traiter les points chauds résiduels une fois le feu fixé. De plus, il existe une très grande complémentarité entre les Canadair et les Dash d'une part, et les hélicoptères lourds d'autre part.
Nous constatons d'ailleurs que 7 millions d'euros ont été dépensés cette année par l'État pour louer deux hélicoptères lourds Super Puma, le premier pour la période allant du 1er au 15 juillet et le second pour celle allant du 15 juillet au 15 septembre. L'État a également réquisitionné huit appareils de ce type pour faire face aux incendies survenus lors de la période estivale, tandis que certains de nos services d'incendie et de secours louent aussi, de manière ponctuelle, des hélicoptères lourds bombardiers d'eau.
Il nous paraîtrait donc pertinent que l'État procède à l'achat de plusieurs hélicoptères lourds bombardiers d'eau, plutôt que de louer ou de réquisitionner de manière récurrente ce type d'aéronefs. Il s'agirait d'un investissement utile, nécessaire et cohérent.