Ce projet de loi prévoit de porter notre flotte d'avions bombardiers d'eau de douze à seize appareils, dont deux seraient financés à 100 % par le programme « RescEU » de l'Union européenne. Je remercie à cet égard la commission des lois d'avoir adopté l'amendement de mon collègue Jordan Guitton, qui visait à rétablir l'engagement financier de l'Union européenne de 90 à 100 %. Cela étant, les deux aéronefs financés par l'Union européenne pourront être réquisitionnés et redéployés en fonction des besoins des États membres.
Ainsi, le passage de douze à seize avions par l'acquisition de quatre Canadair est insuffisant, étant donné que deux d'entre eux, je viens de le dire, pourront être réquisitionnés. Les incendies de l'été dernier ont démontré la nécessité pour la France, berceau de la lutte aérienne contre les feux de forêt en Europe, de disposer d'une flotte suffisante pour protéger sa population et ses forêts. C'est pourquoi cet amendement vise à acquérir deux aéronefs en plus des quatre prévus dans le projet de loi.