Il vise à insérer, après l'alinéa 234, l'alinéa suivant : « Les dispositifs d'exploitation des drones et aéronefs ne peuvent contenir ou permettre l'installation de la reconnaissance faciale. »
Le rapporteur risque de s'émouvoir de nouveau que nous lui attribuions des velléités liberticides, mais il ne s'agit pas d'un procès d'intention, non plus que dans l'amendement précédemment défendu.
Les drones armés ou munis d'un dispositif de reconnaissance faciale existent déjà dans la réalité, parce que d'autres gouvernements, qui ne sont pas moins intelligents, qui ne sont pas une particularité exotique locale, sont entrés dans cette logique. Ils ne le justifient pas par une intention de faire reculer les droits et les libertés, quand bien même on pourrait considérer que certains d'entre eux sont de nature autoritaire, mais pour sécuriser leur territoire et protéger leur population – pour les mêmes bonnes raisons qui sont toujours avancées pour aller toujours plus loin.