Par cet amendement, nous nous opposons au développement accru de la vidéoprotection, qui n'a pas démontré son efficacité jusqu'à présent. La Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) ont toutes deux rédigé des avis dans lesquels elles concluent que la vidéoprotection met en danger la liberté, alors même que son efficacité n'est pas démontrée.
Nous demandons donc, comme nous l'avons déjà fait à plusieurs reprises, que la police de proximité réinvestisse les quartiers, dans la mesure où les grandes agglomérations ayant installé un très grand nombre de caméras n'ont pas nécessairement enregistré une baisse de la délinquance.