Les amendements de Hadrien Clouet pour ce dossier
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Si nous sommes réunis aujourd'hui, c'est parce que les prix de l'alimentation ont explosé de plus de 20 % depuis deux ans.
Quand on pouvait acheter cinq paquets de pâtes il y a vingt-quatre mois, on ne peut plus en acheter que quatre avec la même somme aujourd'hui. Dans ce contexte, le Gouvernement a tout refusé depuis 2022 : la hausse des salaires, l'obligation de réévaluer les minima des conventions collectives pour augmenter tous les salaires, le blocage des pr...
Une exception à ces refus : vous avez proposé que l'on puisse, pendant un an, utiliser les titres-restaurant pour acheter des produits non directement consommables – de la farine, des œufs, du lait, c'est-à-dire de quoi se préparer à manger chez soi pour l'emporter et se nourrir sur le lieu de travail. On peut ainsi manger à moindre coût et plu...
Le Gouvernement propose de prolonger ce dispositif exceptionnel une année supplémentaire. Nous proposons, quant à nous, de l'inscrire dans le droit commun pour éviter le même rendez-vous l'an prochain, lorsque vous aurez de nouveau oublié les textes que vous avez vous-mêmes fait adopter. Nous luttons ainsi contre vos trous de mémoire et votre i...
Nous nous inscrivons dans une démarche de coconstruction : épargnez votre temps et le nôtre ; maintenez le pouvoir d'achat des salariés bénéficiaires des titres-restaurant – 5,4 millions de Françaises et de Français – et adoptez cet amendement ! Ainsi, vous serez tranquilles. Le dispositif que vous proposez aujourd'hui d'étendre pendant un an s...
Vous venez de le dire, les titres-restaurant bénéficient avant tout aux cadres. Malheureusement, ils font partie des victimes de votre politique, puisque c'est le groupe socioprofessionnel qui a perdu le plus de pouvoir d'achat depuis 2021.
Je ne vois pas pourquoi les rangs de la gauche n'auraient pas le droit de défendre aussi le pouvoir d'achat des cadres et devraient vous laisser leur faire les poches !
Pour consulter, il faut se réveiller à temps, et pas un mois et demi avant ! Cet amendement propose précisément de vous donner le temps de lancer des consultations afin de réformer le code du travail l'an prochain. Ce serait un gain de temps pour tout le monde !
Il est d'ailleurs dommage que vous vous souciiez de consulter seulement vingt-cinq jours avant l'expiration du délai de la loi. Venant de personnes qui n'ont consulté les syndicats et le patronat ni sur la réforme de l'assurance chômage, ni sur la réforme des retraites, ni sur aucun texte relatif au code du travail, à la hiérarchie des normes o...
Lorsque nous demandons de prolonger le dispositif, le Gouvernement nous répond : « Ayez confiance ! ». Je suis désolé, mais nous ne sommes pas dans Le Livre de la jungle : nous n'avons pas confiance. Et d'abord, parce que la confiance, cela se vote, et nous ne l'avons pas votée – n'est-ce pas, Mme Borne ? Ensuite, la confiance se mérite...
…les équipes mobiles de gériatrie ou la prestation de compensation du handicap (PCH) ? Vous ne respectez pas la moitié des mesures que nous adoptons, alors ne parlons pas de celles que nous ne votons pas !