Les amendements de Frédéric Petit pour ce dossier
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Vous faites en réalité l'apologie de cette voie, qui refuse à la fois le veto et la majorité simple. Si nous voulons que la France soit quelque chose en Europe, elle doit chercher à convaincre.
Aucun de nous n'a de solution miracle au chaos du monde. J'aimerais qu'on ne torde pas les propos, car c'est faire du tort à nos concitoyens.
Un peu de vocabulaire : vous voulez, madame Soudais, obliger démocratiquement l'Union européenne. Les mots ont un sens : on n'oblige pas démocratiquement vingt-six autres pays.
Nous sommes en France, nous élaborons une résolution française – que je défends – au sein d'un ensemble que nous essayons, depuis une soixantaine d'années, de construire et d'améliorer. Prêtez attention aux mots : on ne peut pas parler d'une obligation démocratique pour les autres pays ; cela ne veut rien dire, et c'est comme cela que nous perd...
En défendant votre amendement, vous ne vous êtes pas contentés d'affirmer que l'avis des 40 000 personnes qui ont participé à la consultation n'était pas légitime :…
Si cet avis n'est pas légitime, en France, nous avons bien le Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui nous a récemment adressé un courrier sur l'immigration. Tout cela fait partie de nos sources d'inspiration, qui ont toute leur place dans une démocratie participative, dans une démocratie vivante qui respecte les corps intermé...
…le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d'électricité, qui va jusque dans les Balkans. Considérez-vous que c'est perdre en souveraineté énergétique d'être phasés jusqu'à l'autre bout de l'Europe, et de risquer le blackout s'il y a un incident en Roumanie ?
Nous l'avons fait ! L'Europe n'empêche pas ce genre d'initiatives, mais les encadre. Ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Avec vous, on se croirait au café du commerce :
Vous venez de nous dire qu'il n'y avait jamais eu de référendum en faveur de l'Europe : il y en a eu et qui ont été positifs…
L'Europe s'est construite sur une base institutionnelle, avec patience, depuis soixante-dix ans. Nous pouvons débattre, mais ne niez pas cela, ne faites pas croire des choses qui ne sont pas vraies à nos concitoyens