Les amendements de François Jolivet pour ce dossier
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Il est normal, dans cet hémicycle, que nul ne soit d'accord – même au sein des groupes politiques, des désaccords apparaissent. Pour autant, sachez – je m'adresse particulièrement aux jeunes députés arrivés en nombre – que la démocratie a des règles et qu'il faut les apprendre.
Priver l'autre de parole, ce n'est pas respecter les règles de cet hémicycle et l'histoire de ce pays.
Sur le fond, j'ai bien compris qu'il fallait alimenter les caisses de la sécurité sociale par l'impôt. Je l'ai déjà dit et je sais que certains sur les bancs de la NUPES comprennent ce que je dis.
Le Conseil national de la Résistance a considéré qu'il appartenait aux salariés, aux actifs, de financer les retraites des inactifs, au nom d'un seul principe, supérieur d'ailleurs à celui de l'équilibre financier, qui est la solidarité entre générations.
Le Conseil national de la Résistance – et vous auriez pu vous saisir de ce sujet – considérait que l'impôt devait financer le service public, donc la puissance publique, au service des familles.
Mes chers collègues, notamment vous, qui êtes membres du groupe La France insoumise, que je respecte et qui êtes aussi légitimes que moi, je vous sens pris dans une nasse intellectuelle, où vous arrivez à vous convaincre de choses qui n'existent pas.
J'indique, à l'intention des personnes qui nous regardent, que je ne suis que député de l'Indre et que je m'efforce de légiférer plutôt que de jouer un rôle d'acteur ou d'influenceur. Je le précise car certains d'entre vous, chers collègues de la NUPES, ont provoqué un scandale tout à l'heure, ont pris une photo et sont ensuite partis, sans dou...
Cet amendement, dont je ne croyais pas qu'il serait déclaré recevable – mais je n'imaginais pas non plus que l'article 2 puisse être rejeté – a pour objet de renvoyer la question de l'emploi des seniors aux partenaires sociaux. En effet, les entreprises d'au moins 300 salariés sont tenues d'organiser tous les trois ans une négociation entre re...
Je ne suis qu'un député de la XVI
Puisque beaucoup d'entre vous se réfèrent à la période de la Résistance, qu'ils n'ont pas connue plus que moi, sachez que si les membres du CNR ont imaginé un régime qui ressemblait à la sécurité sociale d'aujourd'hui, c'est parce qu'ils considéraient nécessaire d'organiser la solidarité entre les générations et entre les salariés. Au-delà de l...
Par exemple, le CICE a coûté 20 milliards d'euros de recettes ; ce n'est pas notre majorité qui l'a voté, mais une majorité socialiste. Un précédent orateur, député berrichon, a d'ailleurs voté à une certaine époque pour des dispositifs similaires. Il n'est pas rare, pour un député, de peiner à résoudre ses propres contradictions : les conversa...
Vous en donnez une nouvelle preuve en défendant une telle mesure. Le groupe Horizons et apparentés repoussera ces amendements.