Les amendements de Émilie Bonnivard pour ce dossier
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Nous nous apprêtons à exercer l'une de nos missions les plus fondamentales – le pouvoir constituant. Nous nous devons de le faire avec gravité, responsabilité et en conscience.
Le sujet est grave : nous parlons de la liberté des femmes à recourir à l'avortement et du respect de la vie humaine. Nous parlons du respect de libertés et de droits fondamentaux. Or la fermeture, sous la présidence d'Emmanuel Macron, de plus de 114 centres pratiquant des IVG met en péril le recours effectif des femmes à l'IVG et pose questio...
À titre personnel, je suis favorable à l'inscription de l'IVG dans la Constitution, mais en respectant l'article 1er de la loi Veil : « le respect de l'être humain dès le commencement de la vie ». Ce qui fait la force de la loi Veil de 1975, c'est l'équilibre instauré entre la possibilité pour la femme d'avoir recours à l'IVG et « le respect de...
…comme c'est dramatiquement le cas aux États-Unis, en Hongrie et en Pologne. Il s'agit tout autant de nous prémunir contre toute velléité d'utiliser cette inscription dans la Constitution pour supprimer les délais d'IVG ou restreindre la clause de conscience des soignants. Si 81 % des Français sont favorables à l'inscription de l'IVG dans la ...
Je le précise pour nos concitoyens car je n'imaginais pas qu'on pouvait même y penser. Force est de constater que la suppression des délais pour avorter ne choque pas tout le monde dans cet hémicycle, puisque les macronistes alliés à la gauche ont voté il y a deux ans un amendement autorisant l'avortement jusqu'à neuf mois pour « détresse psych...
…mais bien en amont – dans la connaissance de leur corps et la maîtrise de leur contraception. Je ne connais pas une femme qui décide de gaieté de cœur de se faire avorter. Ici, à cette tribune, Simone Veil avait évoqué son genre – le fait d'être une femme devant une assemblée composée d'hommes – afin de mieux s'en extraire immédiatement et pl...
C'est ce qui a fait sa force et celle de sa loi, et qui a fait accepter cette dernière par une immense majorité de nos concitoyens. C'est ce que nous devons faire aujourd'hui en tant que constituants.
Ma seule préoccupation de constituante est de défendre les principes fondamentaux et les droits universels de tout être humain, que nous avons hérités de notre Constitution, d'éviter que l'un soit nié au profit de l'autre et de veiller à ce que chacun de ces droits soit préservé : la liberté de la femme de recourir à l'IVG et le respect de la d...
en refusant toute forme d'instrumentalisation de ce droit et en exigeant que le Gouvernement mette ses actes en accord avec ses belles paroles, ce qui serait bien plus utile aux femmes, et rouvre des centres pratiquant des IVG.
Chez Les Républicains, nous respectons sur ces questions un principe fondamental : la liberté de conscience absolue et la liberté de vote de chacun de nos députés.