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Puisque vous reconnaissez que votre article ne sert à rien, adoptez notre amendement de suppression.
J'aurais pu adhérer à la volonté de supprimer l'article, mais je plaiderai plutôt pour que mon amendement soit adopté, dans la mesure où il concerne les territoires ultramarins, pour des raisons tenant à la fois de la géographie et de l'histoire. La géographie, parce que nous sommes exposés à des risques particuliers – cyclones, réactions volcaniques, etc. –, caractérisés par une grande virulence. À cet égard, l'avis des maires me paraît fondamental, tant il est vrai qu'ils connaissent les réali...
...aux risques naturels, il faut un patriotisme local. Ce patriotisme local suppose la coordination et la coopération de différentes autorités, dont celles exerçant sur le plan local. Si, comme cela m'a été opposé ce matin, les particularités des territoires ultramarins ne justifient pas une adaptation spécifique, je propose, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, d'élargir l'objectif de mon amendement à l'ensemble des maires de France et de Navarre.
Je souscris entièrement aux propos de mon collègue Nadeau. Le dispositif présenté à l'article 15 existe déjà dans nos territoires, puisque le préfet coordonne tous les services de l'État hormis ceux de l'éducation nationale et de la santé. Ce n'est donc pas nouveau en ce qui nous concerne. Néanmoins, en complément de l'amendement de Marcellin Nadeau, nous souhaitons intégrer l'avis des présidents des exécutifs locaux, ainsi que de l'ensemble des parlementaires.
Dans le cadre d'une gestion de crise, il n'est pas toujours possible pour le représentant de l'État de consulter préalablement aux décisions qu'il doit prendre ; dans certaines situations en effet, chaque minute compte. Comment le préfet pourrait-il consulter préalablement le président de tel ou tel exécutif ou les parlementaires ? D'ailleurs, lesquels ? Le sous-amendement ne précise pas s'il s'agit des parlementaires de la circonscription. Cela pose donc un vrai problème. De surcroît, je m'en remets à ce que déclarait Caroline Fiat il y a quelques instants lorsqu'elle expliquait que la concertation avec les préfets dans les territoires s'était très bien déroulée ; ils ont communiqué, parfois a posteriori en effet, sur des décisions qui devaient être pri...
Le préfet prend certes les décisions en situation de crise et a toute latitude pour agir, mais il doit informer les parlementaires et les élus locaux du territoire concerné. C'est l'objet de cet amendement.
Cet amendement rédactionnel précise un texte qui, de l'avis du rapporteur, ne change rien. Nous estimons au contraire qu'il n'est pas anodin d'inscrire des dispositions noir sur blanc. On nous explique qu'il n'est pas possible de se concerter avec les élus locaux, parce que les décisions doivent être prises rapidement. Or le dispositif que vous créez est destiné à durer au moins un mois. Ce n'est pas une ce...
... conception de l'efficacité que vous, monsieur le rapporteur : de notre point de vue, l'efficacité passe aussi par l'acceptabilité des décisions. En la matière, les élus locaux sont d'excellents relais. Puisque vous semblez rejeter l'idée d'une coordination, garantissez au moins l'information des exécutifs locaux quand le préfet s'apprête à prendre une décision de cette nature. C'est l'objet de l'amendement de M. William, auquel je souscris pleinement.
... et de comprendre les relations que nous avons avec les représentants de l'État. Je me réjouis que Mme Fiat ait eu de bonnes relations avec son préfet, mais ce n'est pas toujours notre cas. À plusieurs reprises, des décisions ont été prises sans que les élus locaux en aient été informés ; ils les ont découvertes a posteriori, ce qui crée inévitablement des tensions. Quand nous déposons des amendements et soumettons des doléances, ce n'est pas pour nous faire plaisir…