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Interventions sur "vouloir"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Beaucoup de Français se disent : « Mais moi, je ne l'ai pas touchée, cette prime, même très aléatoire et extrêmement modeste. » En effet, seuls 4 millions de salariés sur 25 ont touché la prime, pour la simple raison qu'elle est au bon vouloir du patron. Quand il s'agit de partager avec les salariés la valeur produite, c'est au bon vouloir ; en revanche, quand il s'agit de faire 140 milliards de cadeaux fiscaux aux plus grandes entreprises sans aucune contrepartie sociale et écologique, là, c'est le pactole : ils n'ont rien demandé, mais ils ont tout eu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Vous parlez du bon vouloir des patrons, mais les responsables d'entreprise ne peuvent pas augmenter les salaires quand ils ne savent pas de quoi demain sera fait. C'est la vraie vie des entreprises : leur activité future n'est pas garantie, elles ne connaissent pas à l'avance le coût des matières premières – on voit bien qu'il augmente actuellement – et elles ignorent si elles auront encore des clients dans trois ans, si e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Néanmoins et quelles que soient vos génuflexions, ce scrutin public va permettre de faire la clarté sur celles et ceux qui s'accommodent de l'idée d'une prime qui augmenterait le pouvoir d'achat de manière factice et très aléatoire. Répétons-le : cette prime étant soumise au bon vouloir des entreprises, seulement 4 millions de salariés sur 25 millions l'ont touchée et pour une somme modique de 506 euros en moyenne par personne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Vous dites vouloir dénoncer les entreprises du CAC40, mais votre amendement s'applique à tout le monde, des grandes entreprises aux TPE, aux PME, aux artisans. Actuellement, les TPE et PME de certaines filières présentent de bons résultats en raison de la relance observée à la sortie de la crise sanitaire. Mais l'incertitude demeure pour la période 2023-2024, vous le savez aussi bien que moi. Que feront les chefs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...pas une prime qui va leur éviter les insomnies, qui va leur éviter de devoir prendre des cachets parce que leur vie n'est plus digne et qu'ils ne savent pas comment ils vont survivre de jour en jour. Ils travaillent, pourtant ! Mais ils sont sous-payés et leur vie est devenue un vrai cauchemar. Ce n'est pas avec votre projet de loi – qui leur permettra peut-être de toucher une prime selon le bon vouloir de leur entreprise, ou pas – qu'ils vont retrouver le sourire et regarder leur enfant avec un petit peu de dignité, en se disant que la vie va s'améliorer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

En poussant à l'extrême, vous nous direz bientôt que le salaire doit suivre la même variation que tout le reste puisque rien n'est prévisible pour les chefs d'entreprise. Le problème est que la prime est aléatoire et dépend du bon vouloir des chefs d'entreprise. Seulement, les dépenses auxquelles sont confrontés les Français – qu'il s'agisse des loyers, de l'énergie, de l'alimentation, du transport ou de la nécessité de prendre soin des enfants – sont, elles, des dépenses contraintes, subies, certaines, non aléatoires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Vous aurez compris qu'il s'agit d'un amendement de repli. Je tiens à souligner que ce texte était très attendu par les Français de l'Hexagone, et plus encore par ceux des outre-mer. Pourtant, il ne rassure pas les familles ; il promeut des dispositifs coûteux et inefficaces. La prime dont vous vous proposez d'augmenter le plafond serait versée selon le bon vouloir du patron. Comme cela a été dit à plusieurs reprises, elle ne concerne pas grand monde : en 2021, seules 4 millions de personnes l'ont perçue, sur 25 millions de salariés. L'article 1er , en réalité, n'encourage pas les entreprises à augmenter les salaires : l'appât du gain financier toujours prime sur l'humain. Vous le savez, la seule réponse, nous l'avons répété inlassablement, c'est l'augment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

C'est honteux. Le versement d'une prime, nous l'avons déjà dit, se fait au bon vouloir du patron. Il n'y a pas trente-six cas de figure : ou bien ça se passe bien entre le patron et le salarié – dans ce cas, on pourrait dire « passe encore » – ou bien ça se passe mal. Que faites-vous dans ce deuxième cas, par exemple quand la DARES, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, affirme qu'en 2021, six actifs occupés sur dix signalent qu'ils sont expos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... part. Cette arnaque, nous l'avons démontrée à maintes reprises ce soir. En effet, seul un salarié sur six a reçu cette prime pour un montant moyen versé de 506 euros. Vous dites que le plafond de cette prime sera triplé mais cela ne signifie pas qu'elle bénéficiera à davantage de salariés. Arnaque encore parce que, en Macronie, c'est le patron qui fait sa loi. La prime dépendra donc de son bon vouloir mais lui évitera surtout d'augmenter les salaires. Arnaque toujours car cette prime échappe aux cotisations. Apparemment, en Macronie, on ne sait pas ce qu'est un salaire différé. Pour vous, les cotisations sont des charges dont il faudrait libérer les entreprises. Comme c'est commode : plus vous asséchez la sécurité sociale et les recettes de l'État, mieux vous justifiez votre réforme des retra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Nous ne sommes pas contre toute prime par principe, mais contre la prime que vous proposez parce que, comme l'ont dit mes collègues, elle dépendrait du bon vouloir des employeurs. Or les salariés ne sont pas là pour quémander, mais pour faire reconnaître la juste valeur du travail qu'ils accomplissent. Si vous pensez qu'aujourd'hui on peut ne pas vivre de son travail, c'est votre droit, mais nous, nous pensons qu'il n'est pas normal qu'il y ait aujourd'hui des travailleurs pauvres parce que cela montre que le travail n'est pas rémunéré à sa juste valeur. Et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...utant qu'ils procèdent d'une logique de profiteurs de crise – de guerre même –, exclusivement spéculative. C'est vrai des grandes entreprises des secteurs de l'essence, du gaz et de l'alimentation. Tout cela nous coûte plus de 40 milliards d'euros par an en exonérations, soit une somme supérieure à ce que rapporte l'impôt sur les sociétés. Notre pays se retrouve à payer des multinationales à bien vouloir produire. Un tel phénomène scandaleux justifie la fin de ce régime fiscal préférentiel, qui ne sert que les plus gros au détriment des plus petits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

C'est vrai mais certains continuent de ne pas vouloir l'entendre. Je répéterai donc nos arguments à l'envi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Chers collègues, nous vous prenons au mot. Vous nous parlez sans arrêt de compromis, alors nous essayons de vous faire des propositions utiles. Vous nous dites vouloir défendre les petits : les petits salaires, les petites et les très petites entreprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...os par mois : refusé ! Nous vous avons proposé de ne pas appliquer l'exonération patronale aux entreprises de plus de 5 000 salariés : refusé ! Nous venons de vous proposer la même chose pour les entreprises qui font de la fraude et de l'évasion fiscale : refusé ! Nos amendements vous proposent pourtant simplement d'aider les petits – petites entreprises et petits salaires –, comme vous prétendez vouloir faire. Votre compromis n'existe pas, nulle part, jamais ! Vous êtes des menteurs !