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Il se fera sur le fondement de l'article 70, alinéa 3, de notre règlement. Tout à l'heure, madame la rapporteure s'est permis de dire qu'une majoration des primes dans les territoires ultramarins par rapport au coût de la vie entraînerait une rupture d'égalité de traitement. Je tiens à rappeler dans cette assemblée que les outre-mer vivent au quotidien – je dis bien au quotidien – cette rupture d'égalité ; c'est tous les jours, madame la rapporteure !
Dans les années 1980, il a fallu se battre pour l'application du SMIC en Guyane, alors que le territoire était devenu un département français en 1946. À chaque fois, il faut se battre pour que les textes soient appliqués dans les territoires ultramarins comme partout ailleurs. Votre propos, madame la rapporteure, est quasiment une insulte faite à toute une population qui vit des situations très difficiles au quotidien.
Lorsque les produits importés et vendus dans nos territoires ultramarins sont beaucoup plus sucrés que ceux qui sont vendus dans l'Hexagone, entraînant une cohorte de maladies comme le diabète ou l'hypertension, parlez-vous de rupture d'égalité ?
je suis native de la Guadeloupe et j'y ai encore de la famille. Je connais très bien la réalité des outre-mer. Bien loin de moi l'idée qu'il n'y aurait pas de difficultés spécifiques aux territoires ultramarins.
J'ai simplement utilisé un terme juridique pour expliquer pourquoi la prime de partage de la valeur n'était pas la bonne clé d'entrée. Il faut travailler à d'autres outils de lutte contre l'inflation dans les territoires ultramarins.