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... disait Bruno Latour. Je ne cesserai pas de vous alerter à ce sujet. Je souhaite donc remercier nos collègues de la Gauche démocrate et républicaine de soumettre aux débats une résolution sur l'adaptation de nos politiques publiques aux changements climatiques. Les conséquences de ces changements sont désormais tangibles pour nos concitoyens : recul du trait de côte, déplacements de populations, logements invivables, maisons qui se fissurent, morts au travail, montée des eaux, jusqu'à la crise agricole, qui a fait rugir les tracteurs sur toutes les routes de France au début du printemps – ils sont, depuis, redevenus silencieux. C'est l'ensemble de notre monde, tout ce que l'on connaît, qui est en jeu. Face à la catastrophe, cela fait cinquante ans que certains donnent l'alertent. Je voudrais pro...
...u bassin méditerranéen ; environ 500 communes ont été identifiées comme étant à risque. Le Cerema prévoit qu'à l'horizon de 2028 un millier de bâtiments pourraient être menacés, dont 300 immeubles résidentiels et 190 commerciaux. À l'horizon de 2050, 5 200 bâtiments, dont 2 000 résidences secondaires et 1 400 locaux d'activité, pourraient être affectés. Enfin, à l'horizon de 2100, près de 450 000 logements seraient condamnés, représentant une valeur de 86 milliards d'euros. Le précédent rapport du Cerema prévoyait, au pire, 50 000 logements menacés. Les nouvelles estimations sont donc dix fois supérieures. Sont aussi menacés, à cette échéance de 2100, plus de 50 000 locaux d'activité, 10 000 écoles, mairies et gymnases, plus de 1 700 kilomètres de routes et près de 240 kilomètres de voies ferrées....
...alement de la prise en charge des risques naturels en outre-mer et du recul du trait de côte. En effet, ces deux phénomènes sont les manifestations les plus visibles du changement climatique, en premier lieu dans les territoires ultramarins. La mer gagne du terrain : 30 kilomètres carrés de terres ont été ainsi perdus en cinquante ans, soit un terrain de football tous les quatre jours, et 50 000 logements pourraient être menacés d'ici à 2100, ce qui représente une perte de valeur de 8 milliards d'euros. Vous avez raison, chers collègues, il nous semble essentiel que le Gouvernement se prononce et agisse rapidement sur ces sujets. Face à une telle situation, il est impossible, et surtout injuste, de laisser les collectivités concernées assumer seules les coûts faramineux induits, sans instaurer u...
... d'étude relatif à la projection du trait de côte publié le 5 avril par le Cerema ne laisse aucun doute quant à l'urgence de la situation. Je rappellerai les chiffres que notre collègue Perceval Gaillard a cités tout à l'heure : en 2028, environ un millier de bâtiments, représentant une valeur de 240 millions d'euros, pourraient être touchés par le recul du trait de côte. À l'horizon 2050, 5 200 logements et 1 400 locaux d'activité pourraient être affectés, pour un coût total de 1,2 milliard d'euros. Et à l'horizon de 2100, les chiffres sont terrifiants : 450 000 logements et plus de 50 000 locaux d'activité seraient menacés, pour un coût estimé à 86 milliards d'euros. Ces projections jouent le rôle d'une véritable alarme. Elles montrent clairement que l'inaction n'est plus une option. Nous devon...
... plus radicaux ne peuvent, en toute objectivité, réfuter le constat dramatique qu'imposent l'intensification et la multiplication des phénomènes climatiques – sécheresse, incendies, vagues de chaleur, inondations, érosion, montée de la mer et recul du trait de côte. Notre planète est incontestablement en danger et ce, de manière irréversible, si rien n'est fait. À l'horizon 2100, près de 450 000 logements, représentant une valeur de 86 milliards d'euros, seraient condamnés dans les villes côtières par le repli du trait de côte, selon les cartes prospectives publiées par le Cerema en avril 2024. Et le pire est à venir. En Martinique, nous risquons de perdre 5 % de superficie à l'horizon 2090 et pas moins de 15 000 personnes devront se déplacer dans les trente-cinq prochaines années. Ne nous conten...