14 interventions trouvées.
...d, en Bretagne et aux Sables-d'Olonne. La question est donc globale et de première importance : elle appelle, de notre point de vue, une réponse politique déterminée. Nous ne disons pas que l'État ne s'engage pas face au dérèglement climatique majeur auquel nous sommes confrontés. Les territoires régionaux, communaux et littoraux se mobilisent également dans le cadre du troisième plan national d'adaptation au changement climatique (Pnacc), s'agissant notamment des enjeux relatifs au recul du trait de côte. Néanmoins, on constate que la question ne fait pas l'objet d'un programme dédié au sein du budget de l'État, et il faut reconnaître la grande dilution des structures et des financements mobilisés. La proposition de résolution demande, en conséquence, au Gouvernement de mieux planifier, sur le lo...
...e et au Parlement par son président de l'époque, Paul Vergès. Ce travail soulignait que commencer par réduire la vulnérabilité des territoires constitue une voie concrète pour réduire leur vulnérabilité à long terme et s'adapter au changement climatique. L'enjeu est donc d'intégrer la perspective du long terme dans des actions immédiates. Pourtant, les politiques publiques actuelles en matière d'adaptation ne sont pas à la hauteur de l'enjeu et s'inscrivent davantage dans la réaction que dans la prévention. Cette logique de court terme a un coût important sur les finances publiques. En cas de crise, il n'y a qu'une réaction aujourd'hui : des mécanismes assurantiels sont actionnés et des aides sont engagées. Si la facture est lourde, cette façon de procéder revient souvent à poser un pansement sur u...
...e où le réchauffement atteindra 4 degrés est totalement éclipsée du débat public ! « Le contraste entre le calme avec lequel nous continuons à vivre tranquillement et ce qui nous arrive est vertigineux. », disait Bruno Latour. Je ne cesserai pas de vous alerter à ce sujet. Je souhaite donc remercier nos collègues de la Gauche démocrate et républicaine de soumettre aux débats une résolution sur l'adaptation de nos politiques publiques aux changements climatiques. Les conséquences de ces changements sont désormais tangibles pour nos concitoyens : recul du trait de côte, déplacements de populations, logements invivables, maisons qui se fissurent, morts au travail, montée des eaux, jusqu'à la crise agricole, qui a fait rugir les tracteurs sur toutes les routes de France au début du printemps – ils son...
Notre monde brûle et le Gouvernement préfère toujours gaspiller des milliards d'euros d'argent public pour sponsoriser les déplacements en avion ou des technosolutions qui nous enferment dans la maladaptation. Alors, en tant qu'écologistes, nous soutiendrons la présente résolution. Nous soutiendrons à vos côtés, chers collègues du groupe GDR, une trajectoire pluriannuelle pour financer le plan national d'adaptation au changement climatique, ainsi que l'augmentation des fonds qui y sont dédiés, comme tous les économistes sérieux y invitent. Nous soutiendrons le renforcement de la recherche scientifiqu...
...plus importants et plus fréquents, les territoires littoraux et, a fortiori, les territoires insulaires doivent s'adapter. Monsieur Nadeau, je connais votre engagement, votre expérience et votre expertise sur le sujet. J'ai pu les mesurer, en septembre 2019, dans la commune dont vous étiez alors le maire, Le Prêcheur en Martinique, dans le cadre de la mission qui m'avait été confiée sur l'adaptation de nos littoraux face au changement climatique. Comme vous l'avez rappelé, en soixante ans, la côte y a reculé de près de 200 mètres à certains endroits : 300 personnes ont dû être relogées après la destruction de leur habitation. La montée des eaux n'est donc ni une vue de l'esprit, ni de la science-fiction, mais, malheureusement, une triste réalité. Le sujet est pris très au sérieux, au niveau ...
...i encore cette mise au point : à celles et ceux qui se permettent de jeter de l'huile sur le feu dans des problèmes internes réunionnais afin de mieux masquer leurs propres échecs sur leur territoire, je dis qu'ils nous trouveront face à eux ! De la même manière, vous nous trouverez face à vous, monsieur le ministre, pour dénoncer le manque de moyens dédiés à l'écologie, notamment en faveur de l'adaptation.
Sur l'autel de l'austérité, c'est l'écologie, en général, et les politiques d'adaptation, en particulier, qui sont sacrifiées en premier. Une fois encore, l'histoire jugera ce Président de la République, qui n'est pas du tout à la hauteur des enjeux !
...près la stagnation de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Au-delà des besoins techniques et humains, les collectivités territoriales, notamment insulaires et côtières, manquent de moyens financiers. D'après un rapport du Haut Conseil pour le climat publié en juin 2023, la France doit passer d'une politique d'adaptation réactive à une politique d'adaptation transformatrice. Cette instance écrit ainsi que « l'adaptation doit passer du mode réactif prévalent aujourd'hui pour changer d'échelle et devenir transformatrice, en anticipant les changements futurs à plusieurs échelles temporelles : années, saisons et les événements extrêmes plus brefs ». Selon Oxfam, « jusqu'à présent, les deux premiers plans nationaux d'...
…à l'aune de ce que vous n'avez pas fait et de ce que vous ferez, ou non, avant la fin du quinquennat du président Macron. En ce qui nous concerne, lorsque nous serons au pouvoir, nous lancerons une réelle planification écologique ambitieuse, qui fera de la France le phare mondial de l'adaptation aux changements climatiques.
La présente proposition de résolution, qui porte sur nos modalités d'adaptation au changement climatique, traite en réalité principalement de la prise en charge des risques naturels en outre-mer et du recul du trait de côte. En effet, ces deux phénomènes sont les manifestations les plus visibles du changement climatique, en premier lieu dans les territoires ultramarins. La mer gagne du terrain : 30 kilomètres carrés de terres ont été ainsi perdus en cinquante ans, soit un t...
...t également affectée à l'Office français de la biodiversité (OFB) et à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Au-delà des 12 miles nautiques, la taxe revient au budget général. Comme le préconise un rapport des inspections générales, il serait nécessaire d'utiliser le produit de la taxe spéciale ZEE pour abonder un fonds permettant de financer des actions liées au maritime, y compris l'adaptation des communes littorales au changement climatique. Cela aurait en outre l'avantage de convaincre les parties prenantes d'éloigner au maximum les éoliennes en mer.
... contribue à cette dynamique, qui pourrait entraîner une augmentation de quelques mètres du niveau des mers d'ici à la fin du siècle. Dans l'hypothèse d'une fonte de l'intégralité des glaciers, son élévation pourrait atteindre plus de 75 mètres à une échéance bien plus lointaine. Ainsi, au-delà des efforts d'atténuation des effets du changement climatique, il nous faut impérativement planifier l'adaptation des modes de vie et de l'aménagement du territoire. Dans cette perspective, la présente proposition de résolution invite le Gouvernement à adapter et à mutualiser les politiques publiques relatives au changement climatique, notamment celles à destination des villes côtières et insulaires. Elle identifie plusieurs priorités d'action en matière de planification et de recherche pour face aux conséqu...
...ose tout d'abord de planifier sur le long terme des réponses adaptées aux réalités locales, en inscrivant le Pnacc dans un chapitre dédié du projet de loi de programmation sur l'énergie et climat. Elle suggère ensuite de favoriser la transdisciplinarité dans la recherche et les politiques publiques visant à répondre aux défis climatiques ; de placer les impératifs sociaux au cœur des politiques d'adaptation afin de protéger les populations les plus vulnérables, et de développer de nouvelles méthodes de production et de partage des connaissances, incluant les savoirs locaux. Enfin, elle recommande d'appréhender et d'anticiper les conséquences juridiques du recul du trait de côte sur les cinquante pas géométriques dans les territoires ultramarins ; de créer un modèle financier solidaire, notamment par...
...ndamnés dans les villes côtières par le repli du trait de côte, selon les cartes prospectives publiées par le Cerema en avril 2024. Et le pire est à venir. En Martinique, nous risquons de perdre 5 % de superficie à l'horizon 2090 et pas moins de 15 000 personnes devront se déplacer dans les trente-cinq prochaines années. Ne nous contentons pas de ce constat et agissons en engageant sans délai une adaptation non plus réactive mais transformatrice, anticipant les changements à venir ! Cette proposition de résolution répond au besoin impérieux de réponses adaptées aux contextes locaux mais aussi et surtout à la nécessité d'inscrire un plan national d'adaptation au changement climatique dans le marbre de la prochaine loi de programmation sur l'énergie et le climat. Dépassant la simple collecte d'élémen...