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...rtez une réponse simpliste et démagogique : une dérogation au principe de non-régression du droit de l'environnement. Monsieur le ministre, ce n'est pas en insistant lourdement sur la régression environnementale qu'elle deviendra plus acceptable ; vous devez nous expliquer l'intérêt de déroger à ce principe constitutionnel. L'article 17 traite de la question de la laine. Venant de la Drôme, où l'élevage ovin fait partie de notre identité, j'y suis particulièrement attachée. Cependant, ce que vous prévoyez est, de nouveau, loin d'être suffisant. Nous devons trouver des voies de valorisation de la laine et restructurer toute cette filière que nous avons laissée s'étioler et se délocaliser en Chine, en raison du manque d'outils de transformation sur le territoire. Je défendrai un amendement à ce su...
Pour rendre à César ce qui est à César, cet amendement est inspiré de l'amendement n° 3780 de Mme Pochon, que j'avais trouvé très pertinent lorsqu'il avait été déposé en commission. Dans le cadre de la stratégie nationale « filière laine », il propose au Gouvernement de permettre l'évaluation, au niveau local, de la structuration de ces filières. Je vous ai beaucoup parlé de mon élevage ovin dans le nord de la Haute-Vienne ; alors qu'il devrait y avoir une stratégie de réindustrialisation de la France et de relocalisation de notre industrie textile, l'absence de débouchés locaux est un problème récurrent pour les éleveurs ovins, et peu de moyens sont mobilisés pour développer ces débouchés dans les territoires. Des communautés de communes se lancent dans cette restructuration et...
Ils visent à ce que les dispositions prévues par cet article ne s'appliquent pas aux installations aquacoles dépassant un seuil de densité d'élevage de 25 kilogrammes de saumon par mètre cube d'eau. Les projets de fermes aquacoles géantes et hyperintensives – en Gironde, dans le Pas-de-Calais, en Bretagne – représentent une menace pour la préservation des espaces naturels et de notre santé environnementale, pour la gestion quantitative et qualitative de notre eau, pour les conditions d'élevage des poissons, au détriment de secteurs tels que l...
Je compléterai l'argumentaire de notre collègue : chacune de ces installations produit entre 10 000 et 40 000 tonnes de saumon par an. Avec des niveaux si élevés de concentration, les incidents sont nombreux. L'élevage étant entièrement automatisé, la moindre perturbation risque d'entraîner une mortalité de masse ; en cas de panne de courant ou de défaillance des systèmes de traitement de l'eau, c'est la totalité des poissons qui peut succomber, en raison d'une dégradation rapide de la qualité de l'eau. De tels accidents ont déjà eu lieu, par exemple en mars 2021, dans un élevage d'Atlantic Sapphire, à Miami, o...
Les pieuvres sont des êtres hautement sensibles, et un rapport du CIWF (Compassion in World Farming) intitulé « Élevage industriel des pieuvres, désastre annoncé » démontre qu'il serait impossible d'en élever dans des conditions acceptables pour leur bien-être. Un tel élevage contreviendrait donc à tous les droits qui consacrent le bien-être animal.
Afin qu'il n'arrive jamais en France, nous vous proposons donc, je le répète, d'interdire cet élevage.
Je remercie Manon Meunier et je déplore les rires, les moqueries, que j'ai entendus sur les bancs des autres groupes : tous les animaux valent que l'on s'intéresse à leurs conditions d'élevage.
J'aurai une pensée pour Paul le poulpe ; néanmoins, avis défavorable. Je vous rassure : il n'existe pas, en France, d'élevage de pieuvres. Que ceux qui ne veulent plus en manger n'en mangent pas, la loi n'interdit pas aux autres de continuer à le faire.
Un membre de la majorité vient de nous dire qu'il faut interdire les élevages d'animaux intelligents : comment peut-on, à une heure du matin, avancer des arguments pareils ?