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Interventions sur "exploitation"

45 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Bayou :

Cette loi d'orientation prépare l'avenir de l'agriculture. Une crise très grave a eu lieu. Des engagements ont été pris. Il s'agit pour nous de les graver dans le marbre afin qu'ils puissent être tenus. Pour permettre une transmission des exploitations et une initiation aux différents métiers de l'agriculture, il faut des enseignants dans l'enseignement agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...imentaire. La formation des futurs agriculteurs constitue bien entendu un sujet essentiel, et il n'est nullement question de la remettre en cause. L'étude d'impact souligne d'ailleurs que l'augmentation du niveau de formation initiale pour l'ensemble de la population française se vérifie également dans le secteur agricole même si « le niveau de formation des actifs agricoles (salariés et chefs d'exploitation) demeure en retard par rapport à l'ensemble de la population active de 20 à 64 ans ». Toutefois, une interrogation subsiste. Les agriculteurs de demain devront-ils être titulaires d'un diplôme de niveau bac + 5 pour envisager de reprendre une exploitation agricole ? C'est une vraie question. Faut-il fonder l'agriculture de demain exclusivement sur des diplômes sans prendre en considération les f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

... afin qu'ils puissent ensuite les faire valoir si besoin. L'avis est donc défavorable. Par ailleurs, quelqu'un a évoqué tout à l'heure l'importance du savoir spécifique des agriculteurs. Je suis bien d'accord, mais si tous les agriculteurs ne sont peut-être pas passés par le plateau de Saclay et n'ont pas obtenu des diplômes de niveau bac + 5 ou d'ingénieur agronome, la personne qui a repris mon exploitation a beau être titulaire d'un bac + 5, elle a dû repasser un BPREA, le brevet professionnel de responsable d'entreprise agricole, pour connaître les spécificités dont vous avez parlé, les techniques et les technologies qu'on doit maîtriser aujourd'hui. Or 30 % du rapport qu'elle devait alors remettre portait sur les relations humaines. Aujourd'hui, qui dit souveraineté dit aussi pérennité dans l'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...doine pour corriger l'alinéa mais, en l'état, celui-ci est mal rédigé. Notre objectif est de donner aux agriculteurs les outils pour faire face aux défis auxquels ils sont confrontés : la transition vers l'agroécologie, les enjeux liés au réchauffement climatique, l'adaptation des nouvelles cultures mais aussi, lorsque c'est nécessaire, la capacité de mieux gérer, du point de vue économique, leur exploitation. En revanche, nous ne devons pas les inciter à collectionner les diplômes comme d'autres des médailles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Enfin – et, sur ce point, il existe une différence fondamentale entre vous et nous –, nous n'oublions jamais la dimension économique des exploitations. Interdire l'usage du diméthoate sur les cerises revient à ruiner la production française et à nous faire consommer ensuite des cerises au diméthoate produites à l'étranger ! Empêcher de traiter les pucerons du pommier, c'est ruiner la filière pommes-poires pour nous faire manger des fruits importés de Pologne où ils sont traités aux produits interdits en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Outre qu'il faut donner des outils aux futures agricultrices et agriculteurs qui s'installeraient demain, il convient de rappeler la dimension économique d'une exploitation agricole. Être agriculteur, c'est embrasser plusieurs types de métiers : responsable des ressources humaines quand il faut embaucher, comptable lorsqu'il faut s'assurer de vendre au bon moment, agronome. Être agriculteur, c'est aussi savoir anticiper face aux défis du changement climatique. C'est enfin être chef d'une entreprise, plus délicate que d'autres. Il convient donc d'étoffer le champ d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Alors qu'ils aimeraient céder leurs exploitations dans de bonnes conditions et trouver des jeunes motivés et formés pour les reprendre qui, avant de s'engager dans cette carrière, aimeraient pouvoir compter sur des revenus décents, le texte n'aborde aucune de ces questions. J'y insiste : l'article 2 est emblématique de l'absence de volonté de redresser cette trajectoire décroissante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Cet amendement vise à intégrer le management dans le socle de connaissances et de compétences du programme de l'enseignement agricole, à l'instar de la gestion des entreprises. L'importance de cette approche s'explique par le fait que la gestion d'une exploitation agricole fait appel à des compétences propres aux chefs d'entreprise, compétences à acquérir dès la période d'enseignement pour avoir une expertise fine et bénéficier ainsi d'une entrée plus aisée dans le sujet qu'à l'heure actuelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Effectivement, on a beaucoup parlé de bien-être animal et bien trop peu du bien-être des agriculteurs, un sujet qui mérite toute notre attention. Dans le cadre d'un travail sur le contrôle des exploitations agricoles que j'ai mené avec notre collègue Éric Martineau ici présent, la MSA nous a confirmé que dans une même classe d'âge, le taux de suicides est plus élevé parmi les agriculteurs que dans la population générale. Le volet de prévention contenu dans le projet de loi mérite toute notre attention. Au-delà des aléas climatiques, déjà évoqués, il y a aussi toute la pression administrative et te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Il faut arrêter avec ce discours. Quand on vit de son métier, quand on a des prix rémunérateurs, quand on a des exploitations qui tournent correctement, la complexité administrative est une difficulté qui peut être pénible mais qui est largement supportable. Revenons au problème principal du malaise agricole, qui n'est pas le regard des autres, qui n'est pas le manque de considération, qui n'est pas la complexité administrative. Le problème principal est celui de la rémunération, de la difficulté à faire fonctionner s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ce qui permet d'assurer un tel renouvellement, c'est la certitude pour les candidats à la reprise d'exploitations agricoles de pouvoir vivre de leur travail et d'accéder à du foncier à un prix raisonnable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...Pourquoi ? Tout simplement parce que la terre à comté garantit un niveau de revenus suffisant à nos agriculteurs. La clef est là. Ne voyez toutefois pas dans mes propos un mépris pour les considérations environnementales. Elles s'imposent aux agriculteurs comme à l'ensemble de la société, mais dans des proportions raisonnablement calibrées afin que cela ne pèse pas sur l'équilibre économique des exploitations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

... de carrière pour les jeunes femmes qui intègrent ces formations. Dans ma circonscription, des femmes travaillent dans le secteur agricole : elles sont ouvrières dans les usines agroalimentaires, salariées agricoles – par exemple dans les serres de fraises et de tomates à Plougastel. Ces femmes courageuses exercent des métiers difficiles. Pourtant, les femmes ne représentent que 24 % des chefs d'exploitation agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

C'est pourquoi les politiques de formation doivent contribuer à renforcer l'égalité entre les femmes et les hommes, afin de permettre à toutes et tous de bénéficier des mêmes conditions de formation aux métiers d'agricultrice ou d'agriculteur et d'accès au métier de chef d'exploitation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Je comprends l'objectif de votre amendement. Vous souhaitez que les politiques d'orientation et de formation aux métiers de l'agriculture mettent l'accent sur l'égalité de genre, les femmes ne représentant aujourd'hui que 24 % des chefs d'exploitation agricole. Toutefois, la féminisation est d'ores et déjà une réalité : s'agissant de l'enseignement agricole technique, à la rentrée 2023, les filles représentaient 44 % des effectifs des élèves, des apprentis et des étudiants. Je le confirme en ce qui concerne les trois lycées agricoles de ma circonscription. Les effectifs féminins sont d'ailleurs assez stables sur les dix dernières années. En ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...és territoriales. Avec l'État, les régions et les autres collectivités territoriales intéressées, les chambres d'agriculture et les organisations représentatives de la profession agricole doivent être pleinement associées à la conduite des politiques d'orientation et de formation aux métiers de l'agriculture, ainsi qu'aux politiques d'installation des nouveaux agriculteurs et de transmission des exploitations agricoles. L'amendement vise donc à rappeler le rôle des chambres d'agriculture, et surtout à les intégrer dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... –, je n'y suis donc pas favorable. Je pense aussi que les agricultrices méritent mieux que des postures de principe. Elles demandent des mesures concrètes, et c'est pourquoi j'ai défendu hier le sous-amendement qu'évoquait le ministre à l'instant. Quand on parle des agricultrices, il faut commencer par évoquer leur statut. Beaucoup d'entre elles font désormais partie d'un groupement agricole d'exploitation en commun – un Gaec. Le Gaec entre époux, que la droite a fait adopter, a été une révolution pour les femmes agricultrices. De plus, grâce à la disposition adoptée à l'initiative de M. Chassaigne, le statut de conjoint collaborateur ne durera que cinq ans, au terme desquels il faudra un autre statut. Il faut donc travailler à ce futur statut des conjoints et collaboratrices, pour qu'elles accèden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih, rapporteure de la commission des affaires économiques :

... L. 1 A du code rural et de la pêche maritime, intégré à l'article 1er du projet de loi tel que nous l'avons réécrit : il consacre la souveraineté agricole et alimentaire comme le pivot autour duquel s'organisent et se déploient toutes les politiques publiques en faveur de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la formation des nouveaux agriculteurs et de la transmission des exploitations. Demande de retrait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...aut regarder dans le détail ce que cela recouvre. Les lycées agricoles incluent aussi des filières de service à la personne, d'aide à domicile ou encore de soin ; peut-être est-ce ce qui permet d'arriver à cette proportion. C'est pourquoi l'amendement concerne uniquement les filières spécifiques à l'agriculture : il vise à encourager les jeunes femmes à s'y engager et à devenir, à terme, cheffe d'exploitation. Il est nécessaire d'inscrire cet objectif dans le texte pour encourager les femmes à prendre toute leur place dans le modèle agricole. Je vous ai fait hier une recommandation musicale ; aujourd'hui, je vous ferai une recommandation cinématographique. Le film Artzain Soil – dont le titre français est Bergère sans terre – illustre le parcours difficile des femmes dans l'agriculture....