Interventions sur "terre"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

...aise se trouve dans une position paradoxale : contrairement à ce qui est souvent répété, y compris au sein de cet hémicycle, notre agriculture et notre secteur agroalimentaire restent très largement exportateurs – le surplus est de 8 milliards d'euros en moyenne chaque année. Nous avons des forces – les céréales, les semences, le sucre, contrairement à ce qui a été dit précédemment, les pommes de terre, les produits laitiers, les vins – et des fragilités – les fruits et légumes, certaines viandes et les produits de la pêche. Ces faiblesses sont indéniables, je le constate moi-même dans ma circonscription en Alsace. Nous devons consolider les filières qui vont bien et réparer celles qui sont en difficulté – c'est notre objectif. Je me réjouis que cet article rappelle l'inscription de la politiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...lancé par nos agriculteurs, devenus cet hiver des manifestants. Un cri qu'on ne peut oublier quand 20 % d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et quand les retraités ne touchent que 864 euros par mois – une misère. Chez moi, dans le Biterrois, les viticulteurs ne sont pas moins éprouvés, que ce soit à cause des intempéries, de la sécheresse, des maladies de la vigne, de la salinisation des terres ou de la concurrence déloyale qui fait rage, en premier lieu à cause de la francisation des vins espagnols. Nombre d'entre eux songent sérieusement à arracher leurs vignes ou à les troquer contre des panneaux photovoltaïques, quitte à balafrer nos paysages travaillés par des générations de mains qui ont aimé la terre, pour en faire leur terre. Pire encore : trop souvent, les viticulteurs se sen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Chers collègues macronistes, nous vous invitons à voter cet amendement ou à renommer votre projet de loi en projet de loi d'orientation visant à arracher les terres agricoles des mains des agriculteurs, puis à les offrir à l'agro-industrie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

... opposition à l'article 1er de ce projet de loi. L'une des raisons pour lesquelles nous rejetons votre définition de la souveraineté alimentaire, c'est votre insistance à vouloir faire contribuer l'agriculture à la souveraineté énergétique du pays. Que ce soit à titre principal ou subsidiaire n'y changera pas grand-chose : les agriculteurs ne sont pas des énergéticiens, tandis que la vocation des terres agricoles est de nourrir la population. Nous sommes loin d'y parvenir, puisque nous importons 71 % des fruits consommés sur le territoire français. Ainsi, il y a mieux à faire de nos terres agricoles que d'y implanter des méthaniseurs ou des panneaux solaires de manière anarchique. Nous défendons une agriculture dont la première fonction est de nourrir la population. Lors de « l'agritour » que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...nementale et qu'elle pourrait conduire à faire des choix préjudiciables à l'environnement, à la durabilité de notre agriculture, à la sécurité économique des agriculteurs et à la souveraineté alimentaire du pays. Les conséquences risquent d'être encore plus graves en outre-mer. Dans le domaine de l'agriphotovoltaïque, par exemple, des abus pourraient être commis. Certains pourraient s'emparer de terres en friche, grâce à des mégaprojets peu rentables sur le plan agricole, détournant ainsi l'objectif premier du projet de loi. Pour rappel, d'après le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, il existerait un potentiel important en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, qui compteraient respectivement 12 000, 9000 et 8 000 hectares de terres en friche. Le dernier recensem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé, rapporteure pour observation de la commission des affaires européennes :

... Ceta, contre l'avis de l'ensemble des autres groupes parlementaires. J'évoquerai enfin le groupement foncier agricole d'investissement, que vous avez osé maintenir dans le texte, ce qui montre à quel point vous cherchez à livrer l'agriculture à la concurrence internationale et à transformer les exploitations familiales en agrifirmes. La vocation du GFAI n'est rien d'autre que l'accaparement des terres par les investisseurs financiers !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... recommandations du programme national de l'alimentation et de la nutrition ». Ils mentionnent également, comme M. Le Fur vient de le faire, les salariés de l'agroalimentaire, en amont et en aval de l'agriculture, et défendent l'idée d'un partage de la valeur. Ils ajoutent que la souveraineté agricole et alimentaire assure « le renouvellement des générations d'actifs en garantissant un accès à la terre pour tous et une allocation équitable des aides publiques ». Enfin, ils relient la souveraineté agricole au combat pour « une seule santé », celle de l'environnement et celle des hommes – notion reprise, on s'en réjouit, par l'amendement n° 3952 de M. Alfandari. Ces amendements reprennent une autre idée originale défendue par les Socialistes, en conférant à la notion de souveraineté alimentaire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...osant>pour y intégrer ce dont vous ne parlez pas. Il s'agit d'un projet de loi d'orientation et de renouvellement des générations en agriculture, mais la question foncière n'y est pas correctement traitée, alors qu'elle constitue un levier indispensable pour favoriser l'installation des agriculteurs et des agricultrices et atteindre la souveraineté alimentaire. La question se pose du partage des terres, afin de lutter contre la course à l'agrandissement : entre 2010 et 2020, le nombre d'exploitations a baissé de 20 %, et dans le même temps la taille moyenne des fermes a augmenté de 25 %, pour atteindre une taille moyenne de 69 hectares. Quasiment inexistantes il y a quelques décennies, les fermes de plus de cent hectares représentent aujourd'hui 3 % des fermes européennes, tout en occupant la ...