Interventions sur "exploitation"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...ue le Président y réfléchisse, d'ici un an, a-t-il dit la semaine passée. C'est bien cela, monsieur le ministre ? Après les craques sur les vertus des accords de libre-échange, les craques sur les prix planchers, les craques sur l'application des lois Egalim, après « Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas », pourquoi ne pas attendre que chaque paysan de ce pays soit occupé au travail de l'exploitation pour faire semblant de faire quelque chose ? L'agriculture, après tout, c'est une priorité nationale uniquement quand on peut prendre la pose sur une botte de paille. C'est ensuite vite oublié. Et puis, ces salades occuperont bien les députés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

Sur le renouvellement des générations, au cœur de ce texte, on peut difficilement faire pire puisque 100 000 exploitations ont disparu ces dix dernières années et qu'un exploitant sur trois partant à la retraite n'est pas remplacé. C'est un gigantesque plan social qui se joue dans nos campagnes. Ce sont des milliers de familles démunies, d'agriculteurs endettés, de jeunes qui renoncent à reprendre la ferme familiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur général de la commission des affaires économiques :

...ls juridiques afin qu'un véritable élan collectif, de l'État aux collectivités territoriales en passant par les chambres d'agriculture et tous les professionnels concernés, donne un nouveau souffle à l'enseignement agricole. L'installation et la transmission, qui sont l'objet du titre III, sont également au cœur du dispositif que nous souhaitons bâtir afin de ne pas descendre en deçà des 400 000 exploitations que compte aujourd'hui notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur général de la commission des affaires économiques :

...isse d'accroître progressivement la mobilisation de fonds publics au soutien du portage du foncier agricole, du développement des investissements nécessaires à la transition agroécologique, de la formalisation d'un cadre permettant de réaliser des diagnostics d'accompagnement destinés à fournir des informations utiles aux exploitants agricoles lors des différentes étapes de la vie économique de l'exploitation, ou de la constitution du réseau France Services agriculture, ce projet de loi apporte des réponses pour faciliter les démarches des agriculteurs et leur installation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ole, sans pour autant négliger tous les angles morts, voire votre absence de réponse politique à la crise agricole que nous traversons. Nous n'aurions pas évoqué le renoncement au Pacte vert pour l'Europe, c'est-à-dire à l'assurance vie de la fertilité des sols et de l'agriculture pour les décennies à venir. Les socialistes auraient essentiellement parlé du foncier, parce que depuis 2010, 100 000 exploitations ont disparu et parce que tous les statisticiens confirment que dans les dix ans qui viennent, 150 000 fermes peuvent disparaître et autant d'emplois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Ils en auraient parlé, parce que dans cette même décennie ce sont 10 millions d'hectares, soit un tiers de la surface agricole de notre pays qui va changer de mains. Dès lors, nous sommes face à une alternative : soit l'accaparement des terres et l'agrandissement des exploitations, qui se traduiront par un appauvrissement social, écologique et économique de tout le territoire national ; soit la relève générationnelle, avec l'installation de 150 000 agriculteurs qui nous permettra de conserver 500 000 exploitants dans notre pays. Nous pourrons alors garantir la souveraineté alimentaire, l'agroécologie, la production et la prospérité de notre agriculture. Voilà l'enjeu – et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ons qu'il est trop tôt pour mettre un coup d'arrêt à l'examen du projet de loi. Nous espérons toujours l'enrichir en faisant adopter certains de nos amendements. Certes, nos propositions relatives au revenu agricole ou au foncier ont été déclarées irrecevables, mais d'autres peuvent toujours faire leur chemin. Nous défendrons par exemple des mesures fiscales visant à faciliter la transmission des exploitations – comment, en effet, parler d'installation sans parler de transmission ? –, des dispositions visant à adapter les politiques agricoles aux spécificités territoriales, notamment dans les outre-mer, et des mesures de simplification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Buffet :

.... Enfin, il contient diverses mesures de simplification visant à desserrer l'étau normatif dans lequel les producteurs se sentent trop souvent emprisonnés. Bien entendu, ce texte ne résoudra pas tous les problèmes de l'agriculture ; tel n'est pas son rôle. En réponse à la colère du début d'année, le Gouvernement a déjà largement agi. D'autres chantiers sont devant nous, comme la transmission des exploitations, qui appelle des mesures fiscales, la préservation des revenus agricoles avant les prochaines négociations commerciales, l'usage des produits phytosanitaires ou encore la question foncière. Néanmoins, le texte pose un cadre et nous donne des outils pour assurer l'avenir de l'agriculture, donc celui de notre souveraineté alimentaire. Voilà pourquoi il est tant attendu et pourquoi nous ne devons p...