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Interventions sur "mentale"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...ais la vision que traduit la SNS ne fait l'objet d'aucune discussion devant la représentation nationale. Celle-ci vote pourtant le budget censé la financer ! Je conseille à mes collègues de prendre connaissance de ce document, où figurent de nombreuses propositions intéressantes, comme la création d'un brevet de santé publique – que j'ai défendue – ou la formation de 300 000 secouristes en santé mentale. Nous ne discutons jamais des priorités de la stratégie nationale de santé, qui sont déclinées dans les PLFSS. Sa vision n'étant ni partagée ni validée, tous les acteurs de la santé sont inquiets pour leur devenir. Ils sont un peu désemparés, en manque de perspectives, et le système n'est plus contrôlé. Quel est le constat ? En 1945, nos prédécesseurs ont promis aux Français de prendre en charge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...s l'apanage du ministre de la santé ! Je propose que nous nous concentrions sur deux pathologies qui sont à l'origine de nombreuses pathologies chroniques associées, consommatrices de soins, et pour lesquelles nous pouvons agir dès maintenant par l'alimentation, l'activité physique et l'activité sociale. Il s'agit d'une part de la surcharge pondérale et de l'obésité, d'autre part de la surcharge mentale et des troubles psychologiques. Si nous nous fixons ces deux priorités en définissant des indicateurs, nous pourrons progresser. La prévention doit devenir le fer de lance de notre système de santé. Plus vite nous instaurerons cette politique, plus vite nous obtiendrons des résultats. Il est d'usage de dire que si nous agissons maintenant, la prévention ne portera ses fruits que dans quinze ans....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

... la gravité des maladies, des accidents et des handicaps ». À la lecture de cette définition, l'importance de la santé physique apparaît évidente, et tel est bien le cas aux yeux tant du grand public que des professionnels de santé et des responsables politiques. En revanche, en cette Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, permettez-moi de m'interroger sur la prise en charge de la santé mentale. L'impact de sa dégradation sur la qualité de vie des individus et son coût pour la collectivité sont parfois perçus de manière plus diffuse et moins immédiate. Quand il s'agit de la santé physique, même si certaines pathologies suscitent encore un sentiment de peur ou de rejet, la diffusion des connaissances médicales et l'amélioration des traitements ont permis, dans l'ensemble, d'assurer une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

C'est pourquoi la santé mentale doit absolument être inscrite dans notre politique globale de prévention en santé. Je salue le Premier ministre, Gabriel Attal, qui s'est saisi du problème : dans son discours de politique générale, il a indiqué vouloir faire de la santé mentale des jeunes une cause nationale. Il est effectivement urgent de s'y atteler. Dans un contexte de pénurie de médecins, plus encore de psychiatres et de pé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Cécile Violland :

Cette fermeture intervient à la suite de celle des derniers lits d'hospitalisation dans ma circonscription. Je suis inquiète pour la santé mentale de tous, surtout pour celle des jeunes. Leur état de santé mentale se dégrade de manière inquiétante, notamment depuis la crise du covid-19. En 2021, près d'un jeune sur cinq aurait traversé un épisode dépressif, chiffre en augmentation de 80 % par rapport à 2017. Le nombre d'appels passés à SOS Amitié par des jeunes de moins de 14 ans en détresse a augmenté, quant à lui, de 40 %. Le dispositif ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...ale pour l'alimentation, la nutrition et le climat, répondant au terrible acronyme de Snanc, pour remplacer le PNNS et le programme national de l'alimentation et de la nutrition (PNAN). Où en est-on, monsieur le ministre ? Nous sommes le 2 avril 2024, et il n'y a toujours pas de Snanc ! Vous me répondrez que cela n'empêche pas des actions ciblées, mais il nous manque des objets d'origine gouvernementale dont nous pourrions questionner l'existence et l'effectivité. Pour ma part, j'exprime une préférence pour une loi d'orientation et de programmation en matière de santé, assortie d'objectifs et d'indicateurs qui seraient ensuite déclinés par l'exécutif. Nous sommes attachés à la démocratie sanitaire. Remettons le Parlement au cœur de la politique de santé ! Je tiens à évoquer deux sujets qui me t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...aptée. Nos prédécesseurs ont légiféré en 2016 pour permettre le sport sur ordonnance. Chacun s'accorde à dire que cette mesure est utile et pertinente, notamment pour les affections de longue durée. Néanmoins, le sport sur ordonnance souffre d'une absence de financement. Une logique de prévention permet pourtant d'éviter les dépenses liées à la réparation. Enfin, j'aurais aimé parler de la santé mentale, mais mon temps de parole touche à sa fin et la question a été abordée par les orateurs précédents. En bref, à quand un réel débat parlementaire sur les objectifs de prévention ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...onnement, il est encore plus bas. La semaine dernière, avec la ministre du travail, de la santé et des solidarités, j'ai visité le centre de ressources autisme du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours, qui est tout à fait excellent. En cette Journée mondiale de l'autisme, je voudrais évoquer un sujet qui a été complètement absent de nos discussions : celui des causes environnementales entraînant l'augmentation des cas d'autisme, à savoir les phtalates dans les sols, dans les jouets, et les polluants chimiques d'une façon générale. Il y a urgence, tant la population est exposée à des agents pathogènes, à des substances toxiques, des polluants et des perturbateurs endocriniens. Nous aurons l'occasion d'en débattre ce jeudi, jour de la niche des écologistes, autour d'une propos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...nt du temps gagné, s'il permet de mener une politique préventive efficace. La Cour des comptes elle-même l'écrit : « le mode de rémunération des soins primaires constitue un obstacle de taille au déploiement de la prévention ». Vous l'aurez compris, il est impérieux de doter la France d'une véritable politique de santé préventive qui embrasse l'ensemble de ces sujets, y compris la santé environnementale, en s'appuyant sur l'intelligence des territoires et des élus et sur l'énergie des associations, qui manquent cruellement de moyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Froger :

...able double peine pour les personnes les plus fragiles. De fait, le renoncement aux soins frappe davantage les personnes en situation de précarité, qui sont huit fois plus touchées que les autres par ce phénomène. Il faut donc améliorer les dispositifs de lutte contre le non-recours à destination des publics vulnérables. Je veux également évoquer l'autre parent pauvre de la prévention : la santé mentale. Alors que les besoins sont grandissants, surtout depuis la crise sanitaire et notamment chez les jeunes, les moyens mobilisés sont dérisoires. La prévention doit s'adresser à tous, sur tout le territoire et dès le plus jeune âge. Il faut la rendre systématique, avant que les comportements à risque n'apparaissent. Nous l'avons vu, la prévention en santé est avant tout un combat pour l'égalité de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

…l'augmentation de la mortalité infantile, le vieillissement de la population, l'augmentation des maladies mentales et des affections de longue durée, les troubles musculo-squelettiques, le changement climatique, les maladies infectieuses et les zoonoses, l'antibiorésistance. La liste est longue mais connue. M. Macron dit vouloir « mettre le paquet » sur la prévention en santé ; mais pour lutter contre l'obésité et les maladies chroniques, au lieu de s'attaquer à la malbouffe et à l'exposition aux pesticides...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... l'a très bien dit, nous avons un problème de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal – qui a fait l'objet d'une animation dans ma commune il y a quelques jours. On peut faire tout ce qu'on veut, installer des cars de détection… Nous sommes les derniers de la classe ! Il est grand temps de s'attaquer à ce problème, qui mérite une attention absolue. Enfin, mettons le paquet sur la santé mentale des jeunes. Les infirmières scolaires pourraient être mutualisées au niveau des départements et des régions – nous avons tenté de le faire, à titre expérimental, entre un collège et une école élémentaire. Si nous ne sommes pas capables de mener une politique de prévention auprès des enfants, des ados et des préadultes, nous ne nous en sortirons pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Pradal :

Au cours des dernières années, nous avons constaté à la fois une dégradation de la santé mentale des Français et une meilleure prise en compte de l'importance de celle-ci au travail, en tant que facteur d'épanouissement ou de souffrance dans la vie professionnelle et personnelle des travailleurs. La crise sanitaire de 2020, les confinements et le développement du recours au télétravail ont marqué une évolution notable. Il convient de souligner que la santé mentale est mentionnée dans le cod...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

...ntion. Compte tenu de ces préconisations, je souhaite vous poser, monsieur le ministre, trois questions précises. Tout d'abord, le rôle de l'école est déterminant en matière de prévention ; il s'agit d'un lieu privilégié pour diffuser l'information, anticiper et éviter l'aggravation de nombreuses difficultés. Pourtant, l'école peine à remplir cette fonction, notamment dans le domaine de la santé mentale, tant le manque de moyens humains et financiers est criant : des enfants présentant des troubles du comportement ne sont pas suffisamment accompagnés ; le phénomène du harcèlement prend de l'ampleur ; des jeunes en situation de handicap, mal pris en charge, se retrouvent dans des situations de souffrance qui peuvent renforcer certains troubles. Ne pensez-vous pas que la communauté éducative doit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

...e en fonction du genre, ce qui m'est cher en tant que féministe, ou de pathologies ciblées. Je le répète, tous ces intervenants participent de façon dispersée aux différentes actions de prévention, comme le dépistage organisé, la vaccination, la lutte contre les addictions, l'incitation à bien se nourrir, à faire du sport, à veiller aux facteurs environnementaux, ou encore l'attention à la santé mentale. Pareil constat a été fait par les comités que j'ai réunis dans ma circonscription de la Drôme. J'ai pu me rendre compte, au cours de ces réunions, qu'il y avait une véritable maturation, une sensibilité des citoyens sur cette question. Il est temps d'établir une politique de prévention en santé beaucoup plus globale. Dès lors, ma question sera simple : si vous êtes le chef d'orchestre de cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Mournet :

...nquantaine d'acteurs pour faire connaître la plateforme Mon espace santé et le dispositif Mon bilan prévention – qui est pris en charge par la CPAM –, afin d'établir des diagnostics de vaccination, ou encore d'inciter au dépistage du cancer colorectal, soit autant d'actions très utiles. J'en viens à ma question qui, cela ne vous étonnera pas, monsieur le ministre, concerne la prévention en santé mentale. Je souhaiterais en effet que vous exposiez la stratégie du Gouvernement en la matière, car vous n'ignorez pas que le constat établi par l'OCDE est terrible. Nous avons dix ans de retard diagnostique à partir de l'apparition des premiers symptômes, sachant que les coûts directs et indirects des maladies psychiatriques, qui pèsent sur la productivité, s'élèvent à plus de 163 milliards d'euros. En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

La prévention fait désormais partie intégrante de votre titre puisque vous en êtes officiellement chargé, avec la santé. Ce n'est que justice car la prévention est fondamentale à tous les âges. Elle est d'abord l'affaire des Français. Ils doivent en acquérir le réflexe dès leur plus jeune âge grâce à la médecine scolaire. Une fois salariés, c'est vers la médecine du travail qu'ils peuvent se tourner et lorsqu'ils sont retraités, ils doivent pouvoir consulter dès que le besoin s'en fait ressentir. C'est aussi l'affaire des soignants et des pouvoirs publics. En l'espèce,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHendrik Davi :

...'eau et du sol, qui nuisent à la santé des travailleurs et des habitants. Les maladies émergentes causées par le réchauffement climatique représentent enfin le cinquième enjeu. Pour relever ces défis, nous avons besoin d'une surveillance sanitaire qui couvre tout le territoire et d'un budget suffisant pour la recherche. Or la France est à la traîne dans au moins deux domaines : la santé environnementale et la santé au travail. Comment expliquer que nous ne disposions toujours pas d'études claires sur les effets de la pollution de l'étang de Berre pour la santé des riverains et des salariés ? Enfin, il faut des moyens pour lancer une grande campagne d'information sur les ravages de l'alcool, du tabac et des autres drogues, des moyens et un peu de courage politique pour rendre obligatoire le nutr...