25 interventions trouvées.
... de nos aînés. Nous avons aussi collectivement renforcé la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), et favorisé l'accès à la contraception. Grâce à ce texte, nos concitoyens pourront également bénéficier d'un meilleur accès aux soins et aux prestations sociales. Qu'il s'agisse de la rationalisation des aides à l'installation ou de l'encouragement au cumul emploi-retraite des professionnels de santé, nous nous engageons en faveur de mesures fortes, immédiatement applicables et efficaces, au service des patients les plus éloignés de notre système de santé. Les dispositions, que nous allons adopter, faciliteront l'accès aux prestations sociales. Dans la lignée de la revalorisation de l'allocation de soutien familial, à hauteur de 50 %, nous allons équilibrer l'accès aux modes de gar...
Voter pour la motion de rejet préalable reviendrait à refuser à l'Assemblée nationale d'étudier le texte. Or, les élus du groupe Les Républicains veulent travailler dans l'intérêt des Français, des patients, des professionnels de santé, des aidants, mais surtout de tous les hommes et de toutes les femmes qui font quotidiennement fonctionner le système, dans les domaines de la santé, des maladies professionnelles, de l'emploi et de la famille.
... de la santé et contre les inégalités de santé, lesquelles s'accroissent dans notre pays. Il faudrait aussi peut-être créer un pôle public du médicament à l'heure où les pénuries s'enchaînent à une vitesse galopante et prévoir une meilleure prise en charge par la sécurité sociale. De manière plus générale, en matière de protection sociale dans notre pays, nous devrions lutter contre les maladies professionnelles et les accidents du travail, lesquels font l'objet de vives préoccupations dans notre société. Le problème, c'est que votre budget ne prévoit rien de tout cela. Avec ce PLFSS, vous poursuivez l'assèchement des finances de la sécurité sociale. Vous en profitez chaque fois pour jouer à la foire aux exonérations de cotisations. Votre budget est insincère puisque vous avez déjà annoncé qu'un proj...
L'été insouciant se termine, mais pour les soignants, l'enfer se poursuit. La moitié des professionnels de santé présentent des signes d'épuisement professionnel, 30 % souffrent de dépression. On apprend que 2 000 postes d'infirmiers sont vacants à l'AP-HP, et que, dans le pays, 4 300 lits d'hospitalisation complète ont été fermés au cours de l'année 2021. Et durant tout ce temps, le ministre François Braun reste silencieux. Mais c'est Bruno le Maire, ministre de l'économie, qui vient rallumer le ...
...endait à rien, mais on est quand même très déçus ! Mes chers collègues, je me suis aussi permis, pour conclure, de mettre en miroir, d'un côté le budget insincère de votre PLFSS, et de l'autre la lettre ouverte du collège de la Haute Autorité de santé publiée en mars 2022. Dans cette lettre, l'HAS alerte sur la nécessité d'une réponse structurelle et urgente face aux difficultés qu'éprouvent les professionnels à délivrer aux patients les soins attendus. Force est de constater qu'elle n'a pas été entendue. Les appels se multiplient de la part des professionnels de santé. Ce matin encore, cela a été rappelé, 10 000 soignants ont publié une tribune soulignant le silence assourdissant du Président de la République. Au début de ce mois, un collectif qui regroupe économistes et intellectuels adressait au mi...
En début de semaine, la majorité nous disait que nous n'étions pas les seuls à pouvoir relayer la voix des soignants. Je partage ce constat : chacun d'entre nous, ici, est légitime à le faire, en vertu du mandat qu'il a reçu de ses électeurs et de ses électrices. Mais, aujourd'hui, c'est bien la majorité qui a un bilan à défendre ; c'est elle qui dit avoir compris, avoir écouté les professionnels. Vous êtes au pouvoir depuis 2017. Or les hôpitaux sont toujours plus débordés, les personnels soignants épuisés et déconsidérés et des bébés transférés chaque jour en raison du manque de places. C'est cela, avoir compris ? C'est cela, porter la voix des soignants depuis cinq ans ?
…de pédiatrie, de psychiatrie, de maladies professionnelles – et que sais-je encore !
...arantir la dignité de tous, à tous les âges de la vie. Vous nous renvoyez à une énième concertation : le CNR « Bien vieillir ». Nous ne pouvons accepter de repousser sans cesse ce sujet, c'est maintenant qu'il faut agir ! Voilà les grandes lacunes de ce texte. Aujourd'hui, le secteur sanitaire et médico-social, véritable pilier de notre société, traverse une crise majeure. Il compte pourtant des professionnels qui ont vocation à prendre soin de chacun d'entre nous, à tous les âges, et se trouve au cœur de la promesse républicaine d'égalité des chances. La pédiatrie, la psychiatrie, les urgences, les Ehpad et tant d'autres structures de santé attendent de nous des solutions. Nous sommes parfaitement conscients des enjeux financiers et budgétaires complexes qui se posent. Toutefois, nous estimons que n...
Nous poursuivons les efforts consentis pour les personnes en perte d'autonomie en favorisant l'attractivité des métiers concernés : 3 000 professionnels supplémentaires seront recrutés dans les Ehpad en 2023 et 50 000 sur l'ensemble du quinquennat. Ce projet de loi de financement de la sécurité sociale crée deux heures de vie sociale pour permettre aux personnes en perte d'autonomie bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie de créer du lien. De plus, il renforce le contrôle des Ehpad et la lutte contre les dérives avec l'édiction d...
...la crise de l'énergie que nous connaissons depuis le début de l'année 2021, et d'une fragilité qui bascule à la moindre nouvelle crise, comme celle de la bronchiolite ou de la grippe. En matière de sécurité sociale, Emmanuel Macron a consciencieusement continué de fabriquer la pénurie de soignants, de médecins au premier chef. S'il avait plaidé dès 2012 pour la fin du numerus clausus de tous les professionnels de santé, nous ne perdrions pas des heures ici à tordre l'équation du transfert de tâches ou à parler des modalités rocambolesques de l'installation des médecins. Nous aurions tout notre temps pour envisager sereinement les réformes nécessaires de notre système de santé. Surtout, nous n'aurions pas à apprendre qu'un deuxième enfant est mort à l'hôpital Trousseau, la semaine dernière, faute de mo...
...ulsion du groupe de travail transpartisan sur l'accès aux soins dont je suis à l'origine. Ce PLFSS permettra aussi d'accompagner le développement de la télémédecine et notamment des sociétés de téléconsultations qui salarient des médecins. À ce propos, je tiens à réaffirmer à cette tribune ma ferme opposition à ce que les téléconsultations soient réalisées de manière obligatoire en présence d'un professionnel de santé dans une pharmacie ou dans une maison de santé. En outre, à travers ce PLFSS, nous renforçons encore la protection des plus fragiles, notamment des familles monoparentales. En proposant une refonte du mode de calcul du complément de libre choix de mode de garde, ce PLFSS garantit d'abord une bien plus grande équité dans l'accès aux modes d'accueil du jeune enfant. Dans la lignée des pré...
Je suis ravi d'intervenir à cette tribune en tant que rapporteur de la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP). Je ne peux que me réjouir que la majorité relative ait consenti, cette année, à confier cette fonction à l'opposition. D'ailleurs, je ne verrais pas d'un mauvais œil que, l'an prochain, la fonction de rapporteur de la branche famille lui revienne.
...s contenues dans le PLFSS. Je salue d'ailleurs plusieurs dispositions qui figurent dans le texte, notamment la prolongation pour trois ans du dispositif d'exonération de cotisations patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi adoptée en commission. Cette mesure permet en effet de soutenir le secteur agricole. Rapporteur de la branche accidents du travail et maladies professionnelles, c'est sur cette partie que je concentrerai mon intervention. Les objectifs de dépenses pour l'ensemble des régimes obligatoires de base de cette branche sont fixés à 14,8 milliards d'euros pour 2023. Le solde de la branche AT-MP est redevenu positif en 2021, à hauteur de 1,3 milliard d'euros, et devrait encore s'améliorer cette année pour attendre 2,2 milliards d'euros l'an prochain. Et comme...
J'aurais souhaité que cet excédent soit mis au service des actions de prévention, qui constituent pourtant l'une des priorités du Gouvernement. S'agissant des mesures contenues dans le texte, je tiens à saluer l'amélioration de la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles des non-salariés agricoles pluriactifs : les indemnités journalières maladie du régime des non-salariés agricoles compléteront désormais les indemnités journalières AT-MP du régime des salariés en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle survenu dans le cadre d'une activité salariée. Le même article permettra qu'une rente Atexa – assurance accident du travail des exploitants agr...
…au sujet de préoccupations essentielles de nos concitoyens, qu'il s'agisse de santé, de famille, de handicap, de retraites, de vieillesse, d'autonomie, ou bien sûr d'accidents du travail et de maladies professionnelles. Madame la ministre déléguée, messieurs les ministres, monsieur le ministre délégué, je vous le demande instamment : ne vous hâtez pas de passer en force, laissez-nous le temps d'examiner ce PLFSS et d'en débattre !
...mie de covid-19, sa croissance étant principalement due aux nouvelles dispositions que contient ce PLFSS, à la poursuite de la montée en charge des mesures issues du Ségur, enfin à la prise en compte de l'inflation. Je souligne à ce propos que cet Ondam comprend notamment 800 millions destinés à la couverture des effets de l'inflation sur les établissements de santé. Cela fait des années que les professionnels et les autorités sanitaires déplorent la trop faible place occupée par la prévention, le dépistage et la vaccination dans notre système de soins : ce PLFSS vise à y remédier par des mesures dont le coût net avoisinerait 980 millions. Par ailleurs, monsieur le ministre, je souhaite appeler votre attention sur les prochaines négociations conventionnelles. Nous ne l'avons pas assez dit : la dévalo...
C'est bien le contraire de la paralysie qui m'anime en cet instant. Notre volonté est de répondre aux attentes en partant des besoins des assurés sociaux, des allocataires, des ayants droit, des patients, des retraités, ainsi que des professionnels de santé, médico-sociaux et sociaux auxquels, bien évidemment, je rends moi aussi hommage. Pour cela nous avons besoin d'un budget de la sécurité sociale à la hauteur des enjeux. Hélas, ce n'est pas ce que propose ce texte – nous y reviendrons.
... Enfin, nous devrions élargir les exonérations fiscales à toute l'activité, et ce pour une durée de cinq ans, dans les zones sous-dotées. Voilà des propositions structurelles qui mériteraient d'être étudiées ! Je poserai au Gouvernement une simple question. Qui sort gagnant d'un tel texte ? Qui, parmi les médecins, les pharmaciens, les infirmiers, les hospitaliers, les libéraux et l'ensemble des professionnels paramédicaux ? Qui, parmi les hôpitaux, les cliniques, les Ehpad et les établissements médicaux sociaux ? Qu'en est-il de nos comptes publics, de nos étudiants et des patients, eux qui sont les grands oubliés de ce texte ?
...de le faire ! » Et c'est vrai, mais à condition de le faire de façon organisée. Le chemin est devant nous : empruntons-le, car les Français attendent. Je veux également parler des soins non programmés, de ces hommes et de ces femmes qui n'ont plus de médecin traitant. Les soins non programmés doivent être remboursés par l'assurance maladie dès lors que les praticiens se regroupent en communautés professionnelles territoriales de santé. En l'occurrence, il s'agit de médecins qui acceptent, malgré leur clientèle, de libérer leur temps un petit peu chaque jour pour accueillir de nouveaux patients. Je compte sur vous pour faire avancer les choses, monsieur le ministre. Nombreux sont les textes que nous avons votés et qui n'ont toujours pas vu paraître leur décret d'application. Je pense, entre autres, à ...
Deuxièmement, puisque l'Ondam évolue moins vite que l'inflation, on est conduit à se demander si vous envisagez de ne pas répercuter l'inflation dans le salaire des soignants, d'une part, et dans les tarifs des professionnels libéraux en ville, d'autre part. Si cela était avéré, on assisterait à une paupérisation accélérée des soignants. Ma question est donc simple : puisque le Gouvernement prévoit, pour 2022-2023, une inflation cumulée d'environ 10 %, qu'envisagez-vous pour l'évolution du salaire des personnels des établissements de santé d'une part, des tarifs des professionnels libéraux d'autre part ? À l'issue d...