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...pas. Mais nous avons aussi appris de l'histoire que le pacifisme le plus exigeant ne tolère ni la servitude ni la soumission et que la guerre, toujours détestable, est parfois inévitable lorsque s'abat le fascisme sur la démocratie et la liberté. « C'est beaucoup que de se battre en méprisant la guerre », écrivait Camus à un ami allemand. Aujourd'hui, l'ami pourrait être russe, et Camus parlerait ukrainien.
Il y a dix ans, en 2014, alors que le peuple ukrainien, déjà, portait son regard vers l'Ouest et rêvait d'un destin européen, dans ces journées folles de courage et d'espoir de la révolution de Maïdan, la Russie commençait son invasion méthodique et cruelle de l'Ukraine dans le Donbass et en Crimée, et rien n'arrêterait plus, jusqu'à ce jour, l'impétuosité de ses désirs de conquête. Aucune négociation ne le ferait, aucune solution diplomatique, aucun...
...aires, des millions de déplacés et autant d'exilés ; des conditions de vie redoutables au premier hiver de la guerre, qui le fit baptiser du terrible nom de Rolodomor – une extermination par le froid, en référence à l'extermination par la faim que fut l'Holodomor ; d'innombrables actes de torture, exécutions extrajudiciaires, crimes de masse, viols ; l'anéantissement de la culture et de la langue ukrainiennes, la déportation de 20 000 enfants en Russie. Voilà la guerre menée par Poutine contre l'Ukraine et la liberté. Cette guerre au visage sanglant, c'est la guerre déclarée par Vladimir Poutine à l'Europe. C'est le plus brutal visage d'un régime qui porte en lui les nuées de l'impérialisme tsariste et du totalitarisme soviétique contre le modèle de société que nous, Européens, avons construit. Le...
…puis aujourd'hui la possibilité d'engager des forces combattantes que les Ukrainiens eux-mêmes ne nous demandent pas, ce n'est pas de l'ambiguïté. C'est être inconstant, pour ne pas dire inconséquent ; cela est grave et désinvolte.
...e concurrence sans règles entre ses membres. Nous proposerons un traité permettant d'aborder simultanément l'élargissement de l'Union européenne à l'Ukraine et la révision des règles européennes ; je pense en particulier à la question agricole, aux fonds structurels et à une nécessaire nouvelle politique agricole commune (PAC). Dans ce moment tragique et existentiel, il est important de dire aux Ukrainiens, qui souffrent et se battent avec un courage inouï pour leur liberté et pour la nôtre : « Vous êtes de la famille ».
Nous souscrivons à l'idée selon laquelle il faut aider l'Ukraine à tenir aujourd'hui et à gagner la guerre demain. Pour cela, il faut faire plus et plus vite ; la somme de nos hésitations, de nos tergiversations et de nos retards est la cause première de la situation extrêmement délicate dans laquelle se trouve l'armée ukrainienne. Il faut faire plus et plus vite en matière de livraisons d'armes, notamment de défense aérienne et d'artillerie ; de protection des infrastructures critiques ; de lutte contre l'ingérence russe ; de coopération dans les domaines du renseignement, du contre-espionnage et de la coopération industrielle. À cet égard, les 3 milliards annoncés, pourvu qu'ils trouvent une concrétisation rapide et ne...
Il faut investir, produire et livrer. En se prononçant en faveur de cet accord, les députés du groupe Socialistes et apparentés disent à nouveau leur soutien à l'Ukraine, à la démocratie ukrainienne, au respect du droit international et à la paix ; mais ils ne donnent quitus de rien au Gouvernement et ne signent aucun chèque en blanc. Nous voulons que la représentation nationale soit régulièrement informée et associée aux décisions qui concernent l'Ukraine. Nous voulons connaître la réalité de la situation sur le terrain, suivre l'exécution de cet accord, ainsi que les progrès accomplis da...
...auteur de l'événement, nous devons nous tenir prêts et dire la vérité à nos concitoyens. C'est dans cet esprit que le 16 février dernier, la France et l'Ukraine ont signé un accord politique de sécurité et de défense qui n'entraîne pas de conséquences financières, pas plus qu'il ne comporte de dispositions juridiquement contraignantes : il réaffirme simplement notre engagement aux côtés du peuple ukrainien. Le groupe Horizons et apparentés salue la décision d'organiser un débat parlementaire à ce sujet. C'est pour nous l'occasion de dresser le bilan de l'action de la France et de la communauté internationale en faveur de l'Ukraine, mais aussi de rappeler l'absolue nécessité de l'engagement de la France, sous l'impulsion du Président de la République. Je parlais il y a quelques instants de l'exige...
...ue dans le domaine civil. Il ouvre des perspectives à une paix durable et à la reconstruction de l'Ukraine. Il inscrit dans le marbre la promesse de la France de venir en aide à ce pays ami, jusqu'à ce qu'il soit pleinement intégré dans l'Alliance atlantique. La France et l'Union européenne ont fait beaucoup, mais rien de tout cela n'aurait été possible sans le courage et la résistance du peuple ukrainien. Je souhaite à mon tour rendre hommage à ces femmes et ces hommes, à ceux qui ont combattu vaillamment en repoussant les troupes russes sur le front et à ceux qui, à l'arrière, ont su faire preuve de résilience. Ils ont réalisé l'exploit de tenir tête à une puissance nucléaire et à l'une des premières armées du monde, et ce, malgré les menaces constantes des drones, des mines et des bombes, qui f...
On ne peut se satisfaire d'une paix au prix de la disparition de l'État souverain ukrainien et de l'oppression de son peuple.
Elle veut continuer à se défendre : nous restons à ses côtés. Faut-il que ce soit en lui apportant, comme nous le faisons aujourd'hui, un soutien militaire, matériel et financier ? Que pouvons-nous faire de plus ? Entre l'indifférence et la cobelligérance, nous pouvons envisager un large spectre d'actions. La formation de soldats ukrainiens sur leur territoire en fait partie. La chute de l'Ukraine serait un drame à l'échelle du continent européen tout entier ; rien ne doit donc être écarté. Nous ne prônons pas l'escalade et ne sommes pas en guerre contre le peuple russe, mais la Russie ne doit pas gagner cette guerre.
Depuis deux ans, la guerre est une réalité en Ukraine. Près de 31 000 soldats ont déjà perdu la vie et on compte trois à quatre fois plus de soldats blessés, dont un nombre considérable de personnes amputées. Nous n'oublions pas les exactions commises par la Russie : le bombardement de la maternité à Marioupol, la destruction systématique des infrastructures vitales afin de priver les Ukrainiens d'eau et de chauffage, la torture et le massacre des civils à Boutcha, les viols à Brovary et les bombardements des foyers à Odessa et à Kiev. L'agression russe a fait basculer le monde et l'Europe. La paix mondiale n'a jamais paru aussi fragile. Dans ce monde en recomposition, un engagement militaire de l'Occident pourrait accélérer les fractures et faire de la Russie un pôle d'attraction des ...
... dépendance énergétique à la Russie doit cesser et seule une transition énergétique ambitieuse et rapide nous permettra de garantir l'indépendance de la France. Tant que nous ne réduisons pas notre consommation d'énergies fossiles, qui aujourd'hui ne cesse de croître pour atteindre des records, notre souveraineté ne sera pas complète. La recherche de nouveaux moyens de financer l'effort de guerre ukrainien est possible – nous proposerons d'ailleurs la mobilisation, à cette fin, des avoirs russes gelés –, mais ne doit en aucun cas ralentir la transition écologique et la solidarité. Nous devons conserver notre capacité à financer la transformation qui nous permettrait d'atteindre l'indépendance réelle. Du reste, la dépendance énergétique ne peut pas se muer en une dépendance aux engrais russes ou au...
Je pense à la solidarité concrète et je salue l'accueil de familles ukrainiennes en France, auquel les maires et les élus communistes ont participé pleinement – et nous en sommes fiers –,…
Les libéraux, qui ne peuvent s'empêcher de rechercher leur profit sur le dos des Ukrainiens, devraient avoir honte ! Pour nous, aider l'Ukraine, c'est lui prêter à taux zéro, ce n'est pas contribuer à un endettement ravageur.
En définitive, ce sont les travailleurs ukrainiens qui paieront l'addition, avec des salaires en baisse, une précarisation des conditions de travail et des services publics démantelés. Le peuple est toujours en première ligne lorsque gronde le fracas de la guerre. C'est pourquoi nous devons tout faire pour l'éteindre, ce qui est encore possible. Nous, députés communistes, ne cesserons jamais d'œuvrer pour empêcher la guerre totale, généralisée....
Depuis plus de deux ans, la Russie tente d'imposer par la force ce qu'elle ne détient pas par le droit, c'est-à-dire la souveraineté sur l'Ukraine. Elle massacre hommes, femmes et enfants avec une brutalité inouïe, mais les Ukrainiens résistent et nous donnent sans cesse des leçons de courage. L'Ukraine est un pays libre. Ses frontières ne sauraient être modifiées par la violence des chars et les mensonges des discours. Rappelons qu'il y a un agresseur, la Russie, et un agressé, l'Ukraine. Parce que le gouvernement de Kiev a été démocratiquement élu, parce que l'Ukraine est européenne, parce que la Charte des Nations unies r...
...ité des Nations unies, mettons ce mandat éphémère à profit pour remobiliser la communauté internationale et nos alliés. Renforçons les autres actions communes des Européens. Je pense ici à l'utilisation des revenus générés par les avoirs de la Banque centrale russe gelés par l'Union européenne, qui représentent 300 milliards d'euros. Je pense aussi à la protection temporaire accordée aux réfugiés ukrainiens. Soutenons toutes les initiatives françaises qui participeront à faire reconnaître devant la Cour pénale internationale les crimes de guerre odieux commis par l'armée russe en Ukraine. Je pense notamment à l'envoi de magistrats et d'enquêteurs. Les massacres de civils, l'utilisation du viol comme arme de guerre, la destruction des hôpitaux ou les frappes contre les convois humanitaires ne reste...
Ce régime russe condamne sa jeunesse à l'exil ou à la mort sur le front ukrainien. Son avidité ne respecte aucune frontière, aucune convention internationale. Vladimir Poutine l'avouait lui-même il y a quelques semaines devant son assemblée fédérale, lorsqu'il proclamait que « l'empire russe ne peut survivre sans guerre ». Chers collègues, ne vous leurrez pas : Poutine a toujours dit ce qu'il faisait et fait ce qu'il disait. Depuis le premier jour de la guerre, la position de...