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...r idéologie mortifère. Plus de 1 500 actes antisémites ont ainsi été commis en France rien qu'entre le 7 octobre et le 15 novembre 2023, contre 436 actes de ce type recensés sur l'ensemble de l'année 2022. Vendredi dernier – vous l'avez rappelé, monsieur le rapporteur –, un sexagénaire s'est fait rouer de coups à la sortie d'une synagogue à Paris, parce qu'il portait une kippa, parce qu'il était juif. Bref, les digues sont rompues ; la bête est revenue.
Après la Shoah, on pensait que la bête avait été gavée de sang ; et pourtant, elle renaît – Robert Badinter nous avait mis en garde au soir de sa vie. « Heureux comme un juif en France », disait le dicton. Est-ce toujours le cas ? Je ne veux pas ici noircir le tableau ou jouer les Cassandre : la France protège et continuera de protéger les Français de confession juive et je connais, monsieur le garde des sceaux, votre détermination et celle du Gouvernement comme des gouvernements précédents. Les plans nationaux de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discri...
Tout de même, collègue Lefèvre, avez-vous déjà entendu Jean-Paul Lecoq tenir des propos antisémites, envers le peuple juif ? Ce n'est pas vrai ! C'est un amalgame.
Vendredi 1er mars, Marco, 62 ans, a été violemment agressé au sortir de sa synagogue du 20
J'accuse Thomas Portes d'appeler au boycott du groupe Carrefour en Israël, comme le régime nazi appelait au boycott des commerces juifs dans les années 1930.
Vous tentez de faire oublier votre responsabilité. Or l'antisémitisme ne tombe pas du ciel mais il peut arriver par avion et par bateau. Les folles politiques migratoires de ces trente dernières années ont favorisé l'implantation et le développement des idéologies islamistes et par conséquent de la haine des juifs.
...sés, c'est-à-dire renvoyés à une altérité essentialisante ; quand les personnes disposant d'un nom à consonance arabe ou africaine ont 30 % de chances en moins d'obtenir un premier rendez-vous pour visiter un appartement. L'antisémitisme ordinaire, c'est quand, en entreprise – je l'ai vécu –, certains salariés goguenards parlent de « Cohen n° 1 » et de « Cohen n° 2 » pour évoquer leurs collègues juifs. Le racisme ordinaire, c'est quand les personnes racisées subissent des discriminations à l'embauche « significatives et robustes », pour reprendre les termes d'une étude du ministère du travail.