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...ion. Les jardins d'enfants ont ensuite une vocation parentale. La relation entre l'éducateur, l'enfant et les parents y est déterminante. Les parents s'investissent dans la vie des établissements où les éducateurs apportent régulièrement conseils et aides à la parentalité. La troisième vocation est très significative. Les jardins d'enfants sont des modèles d'inclusion des élèves en situation de handicap parce qu'ils proposent une continuité dans l'accueil et dans la prise en charge. C'est la même équipe qui reste auprès des enfants tout au long de la journée, ce qui est bénéfique et rassurant pour les enfants concernés comme pour les parents. Des jardins d'enfants sont mêmes spécialisés dans cet accueil. On compte environ 12 à 15 % d'élèves à besoins spécifiques dans les effectifs actuels des ja...
La loi pour une école de la confiance, en abaissant l'âge de la scolarité obligatoire à 3 ans, a eu un impact important sur les jardins d'enfants qui sont, on l'a compris, menacés de disparition à la rentrée prochaine. Ils ne doivent pourtant pas disparaître car ils cumulent les avantages : un accueil particulièrement inclusif puisque 11 % des enfants accueillis sont en situation de handicap, et une ambition sociale forte puisque 64 % des enfants sont issus de familles dont les parents perçoivent moins de 1 000 euros par mois. De plus, le modèle des jardins d'enfants permet de mener des projets pédagogiques innovants. Ils doivent être absolument préservés. Tel est l'objectif de cette proposition de loi qui assure la pérennité des jardins d'enfants qui existent déjà. J'ai eu l'opport...
...e case, pas plus qu'ils ne sont tous adaptés à la scolarisation dans la même structure. La politique de l'éducation nationale fluctue toujours au gré des annonces et de la communication, sans nous proposer de vision claire, qu'elle soit politique ou éducative, sans nous apporter de réponse aux questions suivantes : que voulons-nous pour nos enfants ? Quelle politique pour l'inclusion des enfants handicapés au sein de l'école ? Quel programme de formation continue pour les éducateurs des jardins d'enfants ? Quel niveau d'apprentissage est-il attendu pour l'entrée en CP des enfants ? Impossible d'arriver quelque part quand on ne connaît pas la direction à prendre ! Ces questions sans réponse, faute d'une politique claire, produisent de petits textes parcellaires et techniques qui, loin de donner u...
...ont acte. Le bilan favorable de ce texte reste toutefois à démontrer. Prenons d'abord la mesure phare de la loi, c'est-à-dire l'instruction obligatoire dès l'âge de 3 ans, Le taux de scolarisation des enfants concernés est revenu en 2020 à son niveau de 2018 : c'est un échec. Ensuite, il y a des tensions sur le recrutement des enseignants et des AESH, les accompagnants des élèves en situation de handicap, malgré les dispositions de cette loi, et c'est donc, là aussi, un échec. Enfin, ce texte signe la disparition programmée des jardins d'enfants si nous ne faisons rien, et c'est pour cela que nous sommes réunis : pour corriger une disposition de la loi du 26 juillet 2019 qui n'est pas une bonne loi – en tout cas s'agissant des jardins d'enfants. Voilà ce qui arrive quand on vote une loi sans étu...
...n 2019, prévoyait une période de transition jusqu'en 2024. Les députés Démocrates ont défendu l'abaissement de l'instruction obligatoire à 3 ans, précisément pour consacrer le rôle fondamental de l'école maternelle et reconnaître celui, majeur, des enseignants. Pourquoi les jardins d'enfants, souvent installés dans l'habitat social et qui accueillent une forte proportion d'enfants en situation de handicap, n'ont-ils pas profité de cette période dérogatoire pour se transformer, changer de modèle et devenir des établissements sous contrat intégrant des enseignants, ce qui aurait assuré leur pérennité ? Mes chers collègues, aucun des grands défis de ce siècle ne se réalisera sans ambition pour l'éducation de nos enfants, sans ambition pour nos enseignants. Placer l'école au cœur de la République, él...
...amment parmi les équipes éducatives des jardins d'enfants et, surtout, parmi les parents, des fratries entières pouvant fréquenter ces structures. Il s'agit de lieux où l'on trouve une forte mixité sociale, à laquelle les socialistes sont attachés. Leur fermeture aurait de lourdes conséquences, notamment en raison du rôle que ces structures jouent dans l'accompagnement des enfants en situation de handicap – ce sont des modèles d'inclusion. J'en ai visité un grand nombre dans Paris, notamment dans le 20
J'écourterai ma prise de parole afin que nous puissions voter le texte. Le groupe Écologiste estime que la disparition des jardins d'enfants serait fort regrettable et mettrait de nombreuses familles en difficulté. Elle aurait notamment pour conséquence d'aggraver celles que rencontrent les parents d'enfants en situation de handicap, alors même que la France manque d'AESH – je rappelle que l'on compte environ 430 000 élèves en situation de handicap en France. Plus largement, les jardins d'enfants, sans vouloir se substituer à l'école, proposent une pédagogie alternative intéressante, qui passe par un suivi de l'enfant par un même adulte au cours de la journée et par une socialisation renforcée des jeunes enfants, tout en se...
...elle transformation, comme la loi l'avait prévu. C'est aussi le signe d'un manque d'anticipation et de préparation de la loi pour une école de la confiance. En tout état de cause, il convient de reconnaître la qualité et l'ancienneté des jardins d'enfants, ainsi que leur spécificité. Leur disparition pourrait avoir pour conséquence d'aggraver les difficultés des parents d'enfants en situation de handicap, dans la mesure où ces derniers sont nombreux à y être accueillis. Notre groupe souscrit à la démarche qui vise à trouver une solution définitive pour les jardins d'enfants, afin de mettre fin à leur instabilité et à l'incertitude dans laquelle les établissements, les personnels et les familles sont placés.