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...n profite d'ailleurs pour saluer le rôle de Savoie Mont Blanc Juniors qui contribue à faciliter l'organisation des séjours. Ces séjours recouvrent des champs très diversifiés et permettent de démocratiser l'accès à la culture, au sport, à la mémoire, en matière artistique, scientifique ou de citoyenneté. Ils complètent les cours et s'inscrivent dans le cadre du projet pédagogique défendu par les enseignants, dont je tiens à saluer la grande implication dans leur organisation. Ces séjours sont donc un outil indéniable pour nos enfants, puisqu'ils favorisent leur autonomie, contribuent à leur socialisation, à l'acquisition d'une plus grande confiance en soi et, en définitive, à leur épanouissement. Néanmoins, aujourd'hui encore, certains élèves n'ont pas la possibilité de visiter des sites, y compri...
...is été question de remettre en cause le choix des parents. Vous avez raison, l'État finance déjà l'école privée puisque sa contribution, ajoutée à celle des collectivités territoriales, représente entre 73 et 77 % du budget des écoles privées. Dans le premier degré, les financements publics représentent 55 % de leur financement. Toutefois, l'intervention de l'État vise à financer les salaires des enseignants et non les projets pédagogiques. Ces projets, parfois pris en charge par les collectivités territoriales, sont très souvent financés grâce aux fonds propres des établissements. Financer des projets pédagogiques instituerait un précédent fâcheux. Enfin, ma collègue Céline Calvez, que je remercie d'avoir soutenu cet amendement en commission, avait souligné la difficulté à faire valoir les qualités...
Je me vois mal expliquer à des enseignants d'établissements privés situés dans des territoires où les IPS sont bas qu'ils ne bénéficieront pas de sommes issues du fonds pour organiser un séjour. Le critère d'attribution, je le répète, reposera sur l'IPS et non sur le caractère public ou privé de l'établissement. Je comprends que vous veniez étayer votre démonstration par l'argument selon lequel réserver le bénéfice de ces aides aux étab...
... les classes de découverte, il faut donner aux enfants l'envie d'y prendre part. Des gamins ayant voyagé en moyenne ou en grande section – je vous invite à lire les comptes rendus d'expérience de ces séjours, magnifiques ! – seront d'autant plus enclins à partir à nouveau, une fois à l'école primaire. Soulignons enfin que, quelle que soit la durée du séjour, la charge de travail qui s'impose aux enseignants pour préparer la classe de découverte est incompressible : en dehors du formulaire d'autorisation, ils doivent remplir bien d'autres obligations.
mais pour souligner que l'objet de cette proposition de loi est de les favoriser. Au-delà du parcours pédagogique tracé par l'enseignant, ils permettent en effet de développer l'autonomie des enfants et d'approfondir leur sociabilisation à travers les règles de vivre-ensemble, ce qui est moins aisé lors des séjours courts. Par ailleurs, faute de disposer de données analytiques sur les classes de découverte produites par le ministère de l'éducation, nous ne savons pas trop où nous allons ; à cet égard, fixer la durée à trois nuitée...
Je rejoins la commission qui a émis un avis défavorable. Je ne minimise pas l'intérêt pédagogique de ces classes rousses, notamment pour renforcer la cohésion du groupe de classe et je n'ignore pas la complexité de leur organisation. Au cours de la navette, il serait peut-être opportun de réfléchir à une sensibilisation des futurs enseignants aux bénéfices pédagogiques des séjours de début d'année scolaire, dans le cadre de la formation qu'ils reçoivent au sein des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe). Toutefois, je crains que l'ajout d'une telle phrase dans la loi ne revienne à contraindre la liberté pédagogique de l'équipe enseignante. Donner plus de moyens aux classes rousses reviendrait à les p...
La rédaction de l'amendement de notre collègue Marie Pochon, « le fonds encourage notamment », me paraît assez peu contraignante pour les enseignants, elle se contente de les inciter à aller en ce sens. S'il y a moins de classes rousses que de classes vertes ou de classes de neige, c'est que leur organisation se heurte chaque année à des difficultés administratives, financières et pédagogiques, notamment parce qu'il faut les prévoir l'année scolaire précédente. Les favoriser aiderait non seulement les enseignants mais aussi les prestataires d...
L'avis de la commission est défavorable, mais je donnerai un avis de sagesse à titre personnel, car j'apprécie l'esprit de l'amendement. En revanche, je suis opposée à la complexification du dispositif, car le mieux est l'ennemi du bien. Le fonds doit être simple, opérant et peu contraignant pour les enseignants. Gardons-nous de lui attacher trop de contraintes.