Interventions sur "routier"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...ue, depuis plusieurs décennies, cette institution, pilier de notre république, avait été négligée et n'était pas entendue. Des moyens importants ont donc été mobilisés pour notre justice, aussi bien en personnels qu'en immobilier. Quand les magistrats et greffiers seront formés, les délais de procédure vont diminuer – mais ce n'est pas pour tout de suite. Quand quelqu'un décède dans un homicide routier, les familles de victimes déplorent souvent le manque d'informations relatives au suivi des dossiers. À leur douleur s'ajoute alors un sentiment de grande incompréhension, voire d'abandon, jusqu'au prononcé de la condamnation ou jusqu'à l'issue de la procédure judiciaire, parfois plusieurs années après les faits. C'est pourquoi je plaide pour une information régulière et systématique des famille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Avec cet amendement, on arrive finalement au cœur du sujet. Les associations de victimes souhaitent en effet que ce texte n'ait pas qu'une portée symbolique. L'inscription dans la loi de l'interdiction des substances psychoactives détectées dans le cadre d'une enquête pour homicide routier pose un problème d'effectivité. Le protoxyde d'azote, tout comme les médicaments, soulève ainsi des difficultés – nous détectons déjà mal les stupéfiants par rapport à l'alcool. Pour que ce texte ne soit pas uniquement symbolique – j'entends l'importance du symbole, c'est d'ailleurs pourquoi nous soutenons ce texte –, nous avons besoin de réponses, peut-être en lien avec le ministère de l'intéri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Madame Ménard, nous sommes d'accord sur le fond, puisque le texte prévoit un alinéa spécifique sur les substances psychoactives. Toutefois, si nous savons détecter les stupéfiants grâce à un test salivaire, on ne sait pas, en revanche, détecter certains médicaments et certaines molécules. Par ailleurs, il est nécessaire de distinguer les contrôles routiers des contrôles effectués à la suite d'un accident. Ainsi, on effectue une prise de sang en cas d'accident, mais on ne peut demander aux forces de l'ordre de le faire lors d'un contrôle routier ; c'est techniquement impossible. Comme l'a indiqué le garde des sceaux, la science nous dira sur quels types de molécules la détection est susceptible de progresser. En tout état de cause, le texte inclut ...