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Interventions sur "immigration"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié, rapporteur général de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...nombre 110 millions de déplacés dans le monde, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés – HCR. Des peuples fuient la misère ou la guerre, d'abord vers les pays du Sud. Mais les troubles au Sahel, en Libye, au Moyen et Proche-Orient, l'instabilité dans les pays du Caucase ont des conséquences directes en Europe et touchent tous les pays, tous les gouvernements. Débattre de l'immigration, c'est d'abord parler d'enfants, de femmes et d'hommes qui cherchent un meilleur avenir. Débattre de l'immigration, c'est aussi parler de la République : celle qui accueille – c'est un devoir s'agissant de l'asile – et qui fixe souverainement ses règles, avec nos partenaires européens, dans le cadre de l'État de droit. À ce titre, la majorité a agi avec constance. La loi du 10 septembre 2018 pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié, rapporteur général de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Tout au long de cette période, nous avons renforcé nos engagements budgétaires dans le domaine de l'immigration, de l'asile et de l'intégration. Mais les migrations ne sont pas un phénomène figé dans le temps, il nous faut continuer à agir. L'objectif est simple : accueillir et mieux accompagner ceux qui manifestent leur volonté de s'intégrer, et être fermes – peut-être plus fermes que jamais – à l'égard de ceux qui ne respectent pas nos règles et menacent l'ordre public. Nous avons examiné les propositio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Pradal, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...bis, nous avons travaillé sur le lien entre coopération migratoire avec des États étrangers, aide publique au développement et délivrance de visas aux ressortissants de ces États. Je me réjouis des avancées sur l'article 14 A : il prévoit des dispositions importantes, équilibrées et efficaces, afin d'assurer la cohérence entre les politiques publiques d'aide au développement et de lutte contre l'immigration irrégulière. Nous poursuivrons leur perfectionnement en séance. Nous avons certes décidé de supprimer l'article 14 E, mais conservé – je tiens à le souligner – les articles 14 B, 14 D et 14 F dans leur rédaction issue des travaux du Sénat. Je me réjouis par avance des débats qui, je l'espère, s'annoncent. Je suis convaincu qu'ils permettront de compléter utilement les travaux de notre commissio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Parler d'immigration est certes difficile, car nous parlons de femmes, d'hommes et d'enfants, mais c'est nécessaire et éminemment politique. Parler d'immigration, c'est aussi parler de notre modèle républicain et social, de sa capacité à intégrer, des moyens qu'on lui octroie, des règles que nous nous fixons. Parler d'immigration, c'est également parler de sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...oté l'instauration d'une commission du titre de séjour en Guyane, qui permettra de renforcer les garanties procédurales des étrangers auxquels le préfet envisage de refuser le droit au séjour. Le travail de mes collègues députés de Mayotte, Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine, a quant à lui donné lieu à l'adoption de plusieurs dispositions qui permettront à ce département de faire face à une immigration irrégulière sans pareille sur le territoire national. Je pense en particulier aux mesures relatives au droit du sol ou à la délivrance de certains titres de séjour. Je souhaite que nos débats en séance publique puissent prolonger leur travail. Mes chers collègues, je me réjouis que notre assemblée puisse – en principe – débattre des dispositions du projet de loi qui concernent les territoires ul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Cette trentième loi sur l'immigration depuis 1980 n'est pas un projet de loi comme les autres. C'est d'abord celui du bilan catastrophique de la politique migratoire du Président de la République, ou plutôt de son absence de politique migratoire, qui laisse grandes ouvertes les portes de notre pays aux réseaux de passeurs, aux violeurs, aux voleurs et aux assassins ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...travail dignes aux forces de l'ordre, alors que les policiers de Calais s'entassent dans un commissariat obsolète et les gardés à vue dans des geôles vétustes. Le projet de loi que vous nous présentez demeure, s'il n'est pas rectifié dans les prochains jours, celui du mépris de mon territoire et des occasions manquées. Un constat clair doit être dressé : deux visions diamétralement opposées de l'immigration, celle de la majorité et la nôtre, s'affrontent. Pour vous, l'immigré doit faire le travail que les Français ne veulent plus faire, et tant pis s'il tire les salaires des métiers les moins qualifiés vers le bas et empêche l'amélioration des conditions de travail, en mettant en concurrence déloyale le clandestin malien et la mère de famille monoparentale de banlieue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

À votre immigration familiale sous-qualifiée et subie, nous préférons une immigration de travail, surqualifiée et choisie ! Vous voulez régulariser les clandestins qui ont travaillé huit mois en deux ans dans un métier en tension, non seulement ceux qui sont présents actuellement sur le territoire, mais également ceux qui ne sont pas encore présents en France.