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Nous constatons une immixtion croissante du droit international et européen et de la jurisprudence européenne dans le droit français. Du fait de la Constitution, selon laquelle les traités ou accords ratifiés ont une autorité supérieure à celle des lois, et de la jurisprudence Nicolo du Conseil d'État, le juge national devient de plus en plus, dans certains domaines, y compris l'immigration, un relais du droit européen. Cela pose différents problèmes. Normalement, un traité contraire à la Constitution doit s'accompagner d'une modification de celle-ci. Nous proposons de penser différemment et d'intégrer plutôt un certain nombre de dispositions dans la Constitution, afin d'éviter que ce texte qui décline nos valeurs et les principes fondamentaux de l'organisation de notre République ...
Nous débattons depuis bientôt huit heures et pendant tout ce temps, nous avons vu, dans l'hémicycle, se constituer une majorité que nous connaissons, puisque c'est celle qui a été à l'œuvre toute la semaine dernière en commission pour détricoter savamment, tranquillement, le projet de loi « immigration » voté par le Sénat.
…il refuse, monsieur le ministre de l'intérieur, de retirer réellement les protections dont bénéficient les étrangers délinquants – elles seront rétablies par le juge puisque vous rejetez notre réforme constitutionnelle. Cet étrange attelage s'est aussi employé, en faisant preuve d'une mauvaise foi déconcertante, à empêcher les quotas en matière d'immigration, dont je rappelle qu'ils constituaient l'alpha et l'oméga d'un gouvernement auquel vous apparteniez déjà, monsieur Darmanin, celui d'Édouard Philippe ,…