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L'ADN de notre majorité, c'est l'Europe : une Europe souveraine et forte, qui protège ses citoyens et assure la cohésion des Européens. Cet engagement européen est incarné par le Président de la République, qui assume depuis 2017 une ambition réformatrice pour l'Europe. C'est bien parce que nous défendons depuis bientôt sept ans une telle ambition que nous sommes favorables à la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Pour la première fois et avec une ampleur jamais vue, la parole a été donnée aux citoyens européens à propos de tous les aspects de l'avenir de notre Europe, les politiques qu'elle mène aussi bien que ses institutions. Je suis fière d'appartenir à une majorité clairement proeuropéenne, de soutenir le Président de la République qui a prononcé le discours de la Sorbonne e...
Cette conférence démontre l'attachement viscéral des citoyens à notre Europe, faisant mentir les populistes qui, aux Pays-Bas, en Hongrie ou en France, veulent la détruire.
En mars 2021, s'est tenue la Conférence sur l'avenir de l'Europe, nouveau machin technocratique très coûteux, sans aucune représentativité, créé par le Parlement européen et la Commission européenne. Cette conférence se voulait une grande initiative citoyenne lors de laquelle des milliers de personnes devaient réfléchir ensemble sur l'Union européenne et son fonctionnement. Très bien ! Cependant, ses conclusions, dont nous débattons a...
...tionnisme. Les conséquences de cette consultation biaisée ne se sont d'ailleurs pas fait attendre. La semaine dernière, le 22 novembre, nous avons assisté à un véritable coup d'État au Parlement européen, un coup – je pèse mes mots – porté aux États et à leur souveraineté. Le Parlement européen a en effet voté un rapport visant à modifier les traités, qui reprend toutes les conclusions de cette conférence : fin du vote à l'unanimité au sein du Conseil européen alors qu'il s'agit de la dernière garantie de la souveraineté de nos nations ; nomination d'un président de l'Union européenne ; attribution de compétence exclusive à l'Union pour tous les sujets relevant de l'environnement de la biodiversité – au vu de la soumission de l'UE aux délires de l'écologie punitive, nous répondons non merci ; déve...
...ts s'accordent à dire que l'objectif de baisse de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 ne sera pas atteint. Encore tout récemment, l'acharnement à maintenir le glyphosate en Europe montre bien que la question environnementale n'est franchement pas prioritaire. Emmanuel Macron a toujours cédé sur tout – quand il n'a pas bataillé ferme en coulisses pour le pire – et a fait de la Conférence sur l'avenir de l'Europe un simple exercice de communication sans objectif clair de révision des traités. Avant de vouloir absolument discuter de possibles élargissements de l'Union européenne, il faut parler de l'Europe que nous voulons et d'une révision sérieuse des traités. Tout le reste n'est que paillettes, licornes et compagnie.
Nous sommes réunis ce soir afin d'examiner la proposition de résolution européenne relative aux suites de la Conférence sur l'avenir de l'Europe. Initialement soumise à l'examen de la commission des affaires européennes, qui l'a adoptée le 14 juin dernier, cette proposition de résolution a été retravaillée par la commission des affaires étrangères en juillet avant que cette version nous soit présentée en séance publique. Le groupe Les Républicains salue cette initiative. Il est en effet particulièrement important...
Le groupe Démocrate votera en faveur de cette proposition de résolution européenne. Je voudrais construire mon intervention en trois actes : tout d'abord, l'écoute ; ensuite, l'impérialisme ; enfin, les apprentis sorciers. La Conférence sur l'avenir de l'Europe a permis d'écouter les citoyens européens, une première. Les critiques sont faciles. Ce n'était ni le café du commerce, ni un projet de traité clef en main, ni non plus la prise de la Bastille. Quant à la représentativité critiquée, je rappelle que 40 000 personnes sur 500 millions d'Européens, c'est d'un rapport à peu près dix fois supérieur à 577 députés pour 67 million...
Je ne remets rien cause. Je fais seulement un calcul. La Conférence sur l'avenir de l'Europe recèle des contradictions que tout le monde a relevées. Elles sont nombreuses, c'est normal, nous sommes en Europe. Mais au-delà de ses contradictions, elle a créé un espace public européen que nous appelons tous de nos vœux. Cette démarche de l'écoute est lente ; elle a besoin de temps. Cette démarche d'écoute est novatrice ; elle a donc besoin d'expérimentations. Cette ...
...budget exceptionnel, des procédures d'achats communs de vaccins ou encore un financement commun d'équipements militaires pour l'Ukraine. Mais l'ampleur des défis actuels semble telle qu'ils ne paraissent pas pouvoir être relevés de manière incrémentale ou éparse. Ils nécessitent de nouveau une construction d'ensemble qui ne peut passer que par une démarche politique. C'est l'objet en partie de la Conférence sur l'avenir de l'Europe, et surtout des suites qui vont lui être données. Aux côtés de nos collègues socialistes du Parlement européen, nous sommes très prudents sur l'un des termes utilisés exprimant l'idée d'une adhésion « fractionnée » des nouveaux entrants : nous préférons le terme « graduelle », qui correspond à l'idée développée dans le reste du texte de la proposition de résolution europ...
La Conférence sur l'avenir de l'Europe a représenté bien plus qu'un simple exercice démocratique puisqu'elle a formalisé une vision commune, partagée par le plus grand nombre, du chemin que l'Union européenne doit prendre pour la prochaine décennie. Le groupe Horizons et apparentés soutient les constats de la proposition de résolution quant à la nécessité de valoriser le travail réalisé par les citoyens et d'e...
...r son lieu de naissance pour essayer de construire des choses ensemble, ne convainc plus. Toutes ces lacunes doivent nous faire réagir, nous qui sommes attachés au projet européen ; elles doivent nous forcer à réfléchir. Le couple franco-allemand dont on a souvent fait le moteur de l'Union européenne, capable de la mettre en mouvement et faire progresser, est en panne – pour ne pas dire plus. La Conférence sur l'avenir de l'Europe était certes prometteuse, mais elle n'a pas répondu aux attentes des peuples européens. Il faut donc réviser le processus de prise de décision. Nous, écologistes, avons toujours souhaité aller vers une intégration européenne plus large, mais nous nous interrogeons sur les risques d'une adhésion trop rapide ; ce débat, déjà ancien, existe dans plusieurs pays de l'Union. R...