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...s, de la viande et du poisson de 30 %. De deux choses l'une, soit vous votez pour ce texte que nous défendrons jeudi prochain dans le cadre de notre niche parlementaire et vous adoptez de vraies mesures pour lutter contre l'inflation et stopper l'augmentation des prix, et non pas seulement la ralentir, de vraies mesures pour permettre aux gens de consacrer leurs salaires à leurs courses et leurs tickets-restaurant à leurs déjeuners, soit vous ne le faites pas et il ne nous reste d'autre solution à nous mettre sous la dent que de prolonger le dispositif des tickets-restaurant pour laisser les gens les utiliser pour leurs courses.
Ils en sont en effet réduits à devoir utiliser 25 euros de tickets-restaurant pour mieux nourrir leur famille au lieu de les dépenser pour eux-mêmes pendant leur pause dans leur journée de travail. Ajoutons que 7,70 euros, la valeur moyenne du ticket-restaurant, cela ne couvre pas le coût d'un déjeuner, cela fait au mieux un sandwich ! C'est pourquoi il en faut souvent deux. Enfin, madame la ministre déléguée, vous affirmez qu'il s'agit d'un avantage social pour les sala...
Il devrait, en conséquence, adopter cette proposition de loi qui vise à les protéger. Une mission gouvernementale va se mettre en place et des textes autres que cette proposition de loi sur les tickets-restaurant ou la proposition de loi inopérante et brutale du groupe LFI…
Or tous les substituts au salaire, dont font partie ces titres, mais aussi les primes, viennent handicaper, à leurs yeux, leur capacité à négocier sur le cœur du sujet : l'indexation des salaires sur l'inflation. C'est la raison pour laquelle je souhaite que les tickets-restaurant soient progressivement ramenés à leur fonction première, qui est d'aider les salariés à payer le restaurant, soit qu'ils préfèrent y prendre leur repas, soit qu'ils ne puissent pas faire autrement. Par ailleurs, je souhaite que des négociations aient lieu : premièrement, sur la question du salaire ; deuxièmement, sur la sécurité sociale alimentaire, le chèque alimentaire…
...urelle du ticket-restaurant, telle que l'a évoquée mon collègue Dominique Potier. La pérennisation du dispositif dérogatoire, c'est la mort du ticket-restaurant. Retrouvons sa vocation première, qui est de cofinancer un repas de qualité à l'heure du déjeuner, de plus en plus courte. Ne revenons pas sur cet outil social, dont le fonctionnement est bon. J'aimerais rappeler qu'en 2023, la part des tickets-restaurant dépensés dans les restaurants a diminué de 2,5 % et celle des tickets-restaurant dépensés dans les commerces de proximité de 4,5 %, tandis que celle des tickets-restaurant dépensés dans la grande distribution a augmenté de 6,5 %. Je ne savais pas l'opposition si attachée aux intérêts de la grande distribution ! Je viens d'un milieu rural et je peux vous dire que dans ces territoires la prolongati...
...lorsqu'il fait ses courses. Les priver du ticket-restaurant comme moyen de financer leurs courses, c'est les empêcher de se nourrir dignement, avec une alimentation de qualité. Vous évoquiez la ruralité, mais vous l'avez détruite. Il n'y a plus de commerces, il n'y a plus de restaurants dans nos campagnes. Que pouvez-vous dire aux salariés des territoires ruraux qui ne peuvent pas utiliser leurs tickets-restaurant dans un restaurant car le premier se trouve à trente, quarante, voire cinquante kilomètres ? Vous avez aussi opposé les restaurateurs et les salariés, ce qui ne me paraît pas pertinent. Si nous voulons inciter les Français à aller au restaurant, il faut se concentrer sur leur pouvoir d'achat et sur les augmentations de salaire. Ce n'est pas parce que, dans un an, ils ne pourront plus payer leurs...