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La NUPES, ou ce qu'il en reste, est dans un état permanent de guerre, tous contre tous ; elle est devenue une opposition qui s'oppose à elle-même et qui, s'étant épuisée toute seule, finit complètement marginalisée. De cette cacophonie, il ne sort plus rien de cohérent, hormis des motions de censure dont les cosignataires sont de moins en moins nombreux et que même leurs alliés ne votent plus.
Si : la présente motion de censure compte 113 signataires, contre 160 pour les précédentes.
La gauche dépose des motions de rejet préalable sur chaque texte et des motions de censure sur chaque recours au 49.3. Leur caractère solennel en est totalement dénaturé. Le principe d'opposition parlementaire est vidé de sa substance, du fait d'agitateurs publics en mal de reconnaissance, de députés prêts à tout pour mettre en ligne leurs petites vidéos sur les réseaux sociaux.
Les députés de droite sont également activement coupables : ils sont si peu intéressés qu'ils ne sont jamais plus de deux ou trois dans l'hémicycle lorsqu'il s'agit de voter les motions de censure, même lorsque celles-ci ont un sens et un espoir d'aboutir. C'est d'ailleurs une spécialité des Républicains – ou du Républicain, devrais-je dire, puisqu'il n'y a qu'un seul membre du groupe présent ce soir – que de toujours se targuer du courage des mots, à défaut d'avoir celui des actes. Le Rassemblement national ne participera pas à ces agitations incohérentes et ne votera pas la motion de ce...
Les députés RN ont répondu présents dès le début de l'examen du texte pour dénoncer l'arnaque que constitue ce projet de loi. Nous avons voté contre le texte en première lecture, nous avons proposé des amendements en nouvelle lecture et nous avons même voté la motion de censure déposée par la NUPES, après le recours à un énième 49.3. Toutefois, nous ne nous enfoncerons pas dans cette opposition stérile et tragicomique qui vous définit si bien.
C'est de cette manière que nous ferons reculer le désespoir créé par la Macronie et sur lequel l'extrême droite prospère. C'est pourquoi j'appelle toutes les forces progressistes qui siègent dans cet hémicycle à s'opposer à l'autoritarisme d'Emmanuel Macron et à défendre la démocratie en votant la motion de censure.
Nous voici de nouveau réunis pour débattre d'une énième motion de censure déposée par la présidente Panot et ses collègues de La France insoumise.
...force et à faire abstraction du débat parlementaire. En tout état de cause, l'absence de vote de la représentation nationale privera de solennité les engagements financiers souscrits par la France auprès des autorités européennes. Cependant, je n'entretiendrai aucun suspense sur le fait que les députés du groupe Les Républicains feront, eux, preuve de responsabilité en ne votant pas la motion de censure.
Dans le texte de votre motion de censure du 7 novembre, vous déplorez également que le Gouvernement « refuse aux élus de la nation le droit de débattre ».
La motion de censure en ressort banalisée et vidée de sa substance originelle.
Vous retranchant derrière une apparente hostilité, vous acceptez son soutien sans rechigner et dans le plus grand silence. Si les députés Les Républicains ne votent pas votre motion de censure, cela ne signifie pas pour autant qu'ils donnent un blanc-seing au Gouvernement.
Nous sommes prêts pour un nouveau chapitre palpitant de la saga Motion de censure présentée par les troupes intrépides de la NUPES, exception faite du Parti socialiste qui – croisons les doigts – a peut-être enfin recalibré sa boussole européenne depuis fin septembre, ce dont je me félicite. Chers collègues, vous excellez dans l'art du rejet, mais question consensus, c'est le désert total ! Quelle voie alternative proposez-vous, hormis votre désaccord parfaitement chorégr...
Ce soir, nous abordons la dix-septième motion de censure du Gouvernement, après un nouveau 49.3 que vous avez déclenché. Beaucoup de choses ont été dites au gré des 49.3 successifs, mais il faut reconnaître que celui-ci revêt un caractère singulier, puisqu'il porte sur le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 qui a été rejeté par un vote souverain à l'Assemblée nationale le 25 octobre 2022. On aurait pu imagi...
...ectoire de nos finances publiques. Je le dis avec gravité et sincérité, d'autant plus que, dès avril 2020, le groupe Socialistes et apparentés a sollicité auprès du ministre de l'économie et des finances la tenue d'une conférence de financement sur la pandémie, mais on nous a opposé une fin de non-recevoir. Face à cette situation, je le dis d'emblée, le groupe Socialistes et apparentés votera la censure de votre gouvernement, qui n'a aucun droit à préempter l'avenir de notre pays.
...édite en imaginant de nouvelles méthodes de travail, et le projet de loi de programmation des finances publiques aurait pu en être l'occasion. Il est pour nous impensable que le Président de la République et la Première ministre décident seuls, sans associer le Parlement à la décision. Vous faites sans doute le pari, madame la Première ministre, qu'une majorité de députés n'osera jamais voter la censure, ce qui vous donnerait la liberté d'agir à votre guise, sans rendre de comptes.
...faisant ce pari, vous alimentez le ressentiment de nos concitoyens envers nos institutions, qui constatent désormais que la conduite de l'action publique ne repose plus qu'entre les mains du Président et d'une poignée de ministres, sans aucun garde-fou parlementaire. Je vous le dis franchement : ce pari est très dangereux. Pour ces raisons, le groupe Socialistes et apparentés votera la motion de censure.
Vous ne vous rendez pas compte qu'en multipliant les motions de censure, vous en atténuez la portée. En l'occurrence, madame la Première ministre, le groupe Horizons et apparentés ne votera évidemment pas pour cette motion.
...plus vulnérables et de l'explosion de la pauvreté, sur le fondement de la brutalité de votre politique et de votre méthode, sur le fondement de votre capitulation écologique, et parce que vous avez fait le choix d'abîmer encore un peu plus les institutions de cette si belle République, madame la Première ministre, au nom de l'ensemble du groupe Écologiste, j'engage notre vote pour cette motion de censure.
En moins de dix-huit mois, voici la vingt-deuxième motion de censure, à la suite du dix-septième 49.3.