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Interventions sur "animaux"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Forissier :

Je vais dans le sens du Gouvernement et du rapporteur et je suis surpris de ce que vous dites, madame Belluco. Il y a peut-être des agriculteurs et des organisations agricoles qui s'expriment contre l'affouragement et l'agrainage, mais beaucoup d'autres disent le contraire parce que c'est aussi un moyen de maintenir certains animaux, notamment les sangliers, dans les massifs forestiers et d'éviter ainsi qu'ils aillent dans les cultures. Le débat est loin d'être tranché. Pour ma part, j'entends exactement l'inverse de ce que vous rapportez. Je pense donc qu'il faut à ce stade rester extrêmement prudent et je rejoins les propos du rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

L'affouragement ou l'agrainage ont pour but de nourrir des animaux, ce qui se traduit en réalité par une sélection des espèces, alors que d'autres techniques permettent d'effaroucher les animaux sans renforcer la population d'aucune espèce aux dépens d'une autre. En fait, nourrir une espèce sauvage, c'est la rendre quasi domestique. La pratique du nourrissage est en réalité très défavorable à l'agriculture et aux agriculteurs. Il faut de toute façon les accompag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Paris :

Je reconnais qu'il y a aujourd'hui des excès puisqu'on agraine dans des propriétés privées en hiver, au moment de la chasse, de manière à disposer de plus de gibier sur place, ce qui crée un phénomène à la fois de concentration et de surpopulation. En revanche, on ne peut pas l'interdire totalement puisque c'est un moyen d'éloigner certains animaux des cultures sensibles. Il devrait être possible de revenir sur la question à l'occasion d'un autre texte de loi qui concernerait plutôt la chasse. Je pense qu'il existe une possibilité de trouver une solution plus équilibrée qui permettrait l'agrainage au moment des cultures et l'interdirait en dehors de cette période sensible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Je vois moi aussi dans mon territoire des champs de pommes de terre détruits en deux temps trois mouvements, et c'est loin d'être agréable pour nos exploitants agricoles. Madame la secrétaire d'État, vous avez évoqué un décret qui permettrait de déterminer la densité maximale admise des animaux dans les enclos. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les critères qui seront pris en compte et sur les délais de mise en œuvre ?