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professeur d'histoire, une fois de plus, un enseignant est assassiné. Une fois de plus, l'obscurantisme s'attaque au lieu de la diffusion des lumières du savoir. Une fois de plus, une religion est dévoyée dans un sens contraire à ses valeurs. Une fois de plus, le pays a constaté l'engagement total des enseignants pour ses enfants.
...es de travail blessés parce qu'ils ont affronté la mort plutôt que de laisser les élèves en danger. Aurélie, sa collègue, décrit sa relation avec les jeunes auxquels il enseignait les lettres : « Tu étais là pour eux, ils l'avaient compris et se nourrissaient en désordre de ta passion contagieuse pour la littérature, de ta foi en l'homme, des espoirs que tu mettais en eux ». Voilà ce que font les enseignants tous les jours ! Notre pensée émue va à l'ensemble de celles et de ceux qui, parce qu'ils partagent la même profession, sont accablés depuis vendredi.
Nous leur disons : votre douleur est la nôtre, notre gratitude est totale, comme notre affection et notre respect. Face à la barbarie du meurtre, il est difficile de garder foi en l'humain. Mais face au courage des enseignants, nous savons qu'il est nécessaire, pour vaincre la terreur, d'éclairer le chemin à venir des lumières de la raison.
Comme le demandent les enseignants, recruterez-vous les personnels essentiels à l'encadrement des élèves et…
...aimait leur apprendre les mots car il savait que ce sont des joyaux de connaissance et de tolérance. Vendredi dernier, Dominique Bernard est mort d'enseigner, assassiné par la barbarie du terrorisme islamiste. Face aux tragédies et à leur répétition, les mots nous semblent désormais usés et inutiles. Pourtant, je refuse d'y renoncer et je veux, ici, avec vous, dire aux familles des victimes, aux enseignants de France et aux agents de l'éducation nationale, tout notre soutien et toute notre affection.
..., et c'est toute la nation qui est endeuillée. Nous, députés communistes et députés du groupe GDR, nous inclinons pour honorer leur mémoire et leur bravoure, pour rendre hommage, le cœur serré, à toute une profession, qui exerce le plus beau métier du monde. Hier, à l'occasion de la minute de silence à Saint-Amand-les-Eaux, j'ai entendu les craintes, mesuré les peurs, recueilli la souffrance des enseignants, des parents d'élèves, des enfants – nos enfants. Il faut les rassurer. Si l'école publique et laïque est ciblée, c'est bien parce qu'elle est le meilleur rempart contre l'obscurantisme ; c'est parce qu'elle développe l'esprit critique face au dogmatisme. Ce nouveau crime nous oblige à nous unir une nouvelle fois et à condamner, d'une seule voix, le terrorisme et la barbarie qui frappent nos éc...
...leurs républicaines. Face à ce cancer qui menace notre cohésion, notre réponse doit être ferme, unie, déterminée. Au-delà de notre émotion profonde, de notre colère légitime et de notre aspiration à la justice, il est de notre responsabilité de poser les questions essentielles pour l'avenir de notre pays. Madame la Première ministre, quel engagement prenez-vous pour protéger notre jeunesse et nos enseignants face à l'obscurantisme ? Comment mieux armer notre République face à cet ennemi insidieux ? Notre devoir est d'agir avec détermination et clairvoyance. Nous devons à nos concitoyens, aux victimes et à leurs familles non seulement des paroles, mais aussi des actes forts et concrets, pour garantir la pérennité de notre modèle républicain.
Madame la Première ministre, une fois de plus, une fois de trop, le terrorisme islamiste a frappé notre pays. Une fois de plus, trois ans après la mort de Samuel Paty, nous voilà réduits à pleurer la disparition d'un enseignant, admirable de courage, Dominique Bernard, que la République aurait dû protéger. En dix ans, la France a pleuré 273 victimes du terrorisme islamique. Quand la France sortira-t-elle du déni de réalité ? Quand la France prendra-t-elle enfin la mesure de la gravité de la crise ? Ne sommes-nous ici que pour nous lever et compter les minutes de silence ? Non, nous sommes ici pour donner à la France le...
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. En toute sincérité, je ne sais pas si c'est la maman, l'enseignante ou la députée qui s'exprime. Lorsque j'ai appris le décès du professeur Bernard, lorsque j'ai appris qu'un nouvel attentat terroriste avait frappé l'école, j'ai eu peur en tant que maman, je me suis sentie impuissante en tant qu'élue et je me suis sentie meurtrie en tant qu'ancienne enseignante. C'est le ressenti de tous ceux qui sont professeurs. Par mécanisme de défense, mon cerveau a refusé ...
Merci pour votre réponse, monsieur le ministre. Ce qui a évité un carnage à Arras, c'est aussi qu'un enseignant s'est interposé entre les élèves et un terroriste.
...Bruxelles hier soir voudrait nous enfermer, les enfermer dans l'ignorance, nous empêcher de penser, de vibrer, de partager, de fréquenter des écoles, des salles de spectacles, des stades, d'être nous, de savoir transmettre à nos enfants et d'être légitimes à le faire, sans jamais s'autocensurer. La question est à la fois simple et immense. Comment aider tous les jeunes de France et appuyer leurs enseignants, qui s'emploient à mettre des mots sur ces drames pour les surmonter, encore plus forts ? Comment accompagner et soutenir toute la communauté éducative pour que notre école continue à être le creuset de la République ?
...f aux autres et généreux de lui-même. Il était le meilleur de l'homme et de l'école, celle qui instruit, élève les esprits, recherche la vérité et rend libre. Madame la Première ministre, notre devoir est de faire bloc. Parce que les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas, nous refusons qu'elles soient un champ de bataille. Tenons-nous auprès de nos enseignants qui accomplissent tant et auxquels on demande toujours plus. Ils ne régleront pas à eux seuls les maux de notre temps et de notre société. Ne les rendons pas responsables de tout et donnons-leur les moyens des missions éminentes qu'ils accomplissent avec dévouement chaque jour. Ne cédons pas au procès facile de l'école prétendument impuissante dont le quotidien se régale mais ne se grandit pas....
...cun de nous a pu voir, dans les visages de Samuel Paty et de Dominique Bernard, ceux de nos propres professeurs. C'est cet espoir d'unité que le terrorisme islamiste souhaite atteindre en faisant régner la peur, la terreur et la fatalité. Mais ses agents se trompent lourdement : la peur n'est pas dans la grammaire de la nation, pas plus que le renoncement. C'est cet espoir et cette unité que nos enseignants transmettront, encore et toujours à nos enfants. Nous, représentants de la nation, souhaitons leur exprimer, ici et maintenant, notre profonde reconnaissance.