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...égociations anticipées, c'est parce que la loi Egalim 2 – qui est plutôt bien faite, en ce qu'elle prévoit des clauses de renégociation commerciale – n'est pas appliquée. Les multinationales se moquent des dispositions de cette loi. Lors des auditions, nous avons eu droit à un concert de chouineurs. Les distributeurs, comme les fournisseurs, ont tous affirmé être à l'os, alors que l'industrie agroalimentaire a dégagé plus de 48,5 % de marge brute au premier semestre 2023. Ils ont été incapables d'expliquer pourquoi les clauses de renégociation commerciale ne sont pas appliquées, du moins lorsqu'il s'agit de faire baisser les prix. Nous ne pouvons accepter que les multinationales agissent à leur guise. Les mauvais comportements de ces acteurs économiques doivent être sanctionnés. C'est l'objet du prés...
Nous souhaitons que soit remis au Parlement un rapport évaluant les effets de l'avancée des négociations commerciales sur les prix et le partage de la valeur, dans une logique de commerce équitable tout au long de la chaîne de distribution alimentaire.
...d'avoir un quelconque indice qui nous permette de penser que ce texte fera baisser les prix, nous souhaitons qu'il soit évalué. Au bout de quatre heures de débat en séance publique, nous n'avons toujours pas la moindre analyse, ni la moindre étude d'un quelconque économiste, ni le plus petit rapport, qui prouvent que ce projet de loi ne conduira pas à une nouvelle augmentation du prix des denrées alimentaires.
Ce texte sera sans doute le premier texte de l'Histoire à accélérer la hausse des prix des denrées alimentaires. Voilà où nous mènent votre improvisation, votre ineptie totale et votre idéologie d'extrême libéralisme, d'une dangerosité sans nom pour les Français !
S'il ressort du rapport d'évaluation que le texte qu'ils ont voté a conduit à accélérer la hausse des prix des denrées alimentaires, ils devront rendre des comptes à tous ceux de leurs concitoyens qui en pâtiront !